Le Conseil fédéral a ouvert aujourd’hui une procédure de consultation concernant une modification de la loi sur l’imposition du tabac. Partant du prix actuel de Fr. 8.20 de la catégorie la plus…
Le Conseil fédéral a ouvert aujourd’hui une procédure de consultation concernant une modification de la loi sur l’imposition du tabac. Partant du prix actuel de Fr. 8.20 de la catégorie la plus vendue, le Conseil fédéral souhaite recevoir la compétence d’augmenter ce prix de Fr. 2.80 par paquet de cigarettes (ce qui équivaut à une hausse du prix de +34%). Le Conseil fédéral propose un programme contre la contrebande et le tourisme d’achat, mais ce projet ne réduira pas d’une seule le nombre de cigarettes fumées. Cette nouvelle charge fiscale grevant les citoyens et l’économie est inutile et menace en fin de compte des emplois en Suisse. En outre, on ne voit pas pourquoi il serait nécessaire d’atteindre une « compatibilité européenne » à propos de l’imposition du tabac.
L’administration fédérale ne travaille jamais de manière aussi efficace et déterminée que quand il s’agit de tirer de l’argent des poches des contribuables par une hausse des impôts, taxes et redevances. Cette efficacité laisse en revanche à désirer concernant le réexamen des tâches de la Confédération et les économies à faire dans les assurances sociales, projets qui traînent depuis des années. En réponse à la procédure de consultation sur la modification de la loi sur l’imposition du tabac, l’UDC se prononce clairement contre une « structure fiscale compatible avec celle de l’UE ». Le prix du tabac est déjà bien assez élevé en Suisse. L’UDC souhaite que le Conseil fédéral ose au moins dans ce secteur choisir une voie indépendante de Bruxelles en se souciant de l’attractivité de l’économie suisse et de la conservation d’emplois.