Le groupe parlementaire UDC a discuté aujourd’hui de la révision totale de la loi sur le droit de la nationalité. Il est très inquiet devant les décisions erronées – notamment au niveau des…
Le groupe parlementaire UDC a discuté aujourd’hui de la révision totale de la loi sur le droit de la nationalité. Il est très inquiet devant les décisions erronées – notamment au niveau des tribunaux – et les graves abus dans le domaine des naturalisations. Le groupe UDC plaide en faveur d’une ligne rigoureuse et dure et s’oppose à la tendance qui consiste à dégrader la naturalisation au niveau d’un simple acte administratif sans exigence particulière à l’égard des étrangers.
Le groupe UDC exige notamment qu’un permis d’établissement soit la condition sine qua non pour une naturalisation. De plus, la durée minimale de 12 ans de séjour en Suisse doit être maintenue. Un étranger souhaitant se naturaliser doit habiter au moins trois à cinq ans dans la commune dont il veut demander la citoyenneté. Voilà la seule manière de vérifier s’il est réellement intégré sur place. Un candidat à la nationalité suisse doit être bien intégrée, ne pas avoir d’antécédents criminels et savoir s’exprimer correctement par oral et par écrit dans la langue de sa commune de domicile.
Les parlementaires UDC ont également examiné le projet du Conseil fédéral de faire siéger la Suisse au Conseil de sécurité de l’ONU. Ils exigent qu’une telle décision soit prise par le Parlement et soumise au référendum facultatif. Le groupe a donc décidé d’apporter son soutien à l’initiative parlementaire du conseiller national Luzi Stamm. Du point de vue de l’UDC, un siège au Conseil de sécurité est absolument incompatible avec la neutralité helvétique et remettrait en question la tradition des bons offices de la Suisse. Un choix d’une telle portée doit absolument être soumis au Parlement et au peuple.