Le groupe parlementaire UDC a examiné lors de sa séance d’aujourd’hui les objets de cette session d’automne des Chambres fédérales. Il se battra aussi au Conseil des Etats contre le nouveau…
Le groupe parlementaire UDC a examiné lors de sa séance d’aujourd’hui les objets de cette session d’automne des Chambres fédérales. Il se battra aussi au Conseil des Etats contre le nouveau gonflement massif de l’aide au développement et soutiendra toutes les propositions visant une modération des dépenses dans ce domaine. Concernant la révision de la loi sur le personnel de la Confédération, les parlementaires UDC demandent une plus grande souplesse et une plus forte adaptation des conditions de travail des fonctionnaires aux dispositions du Code des obligations qui régissent le travail dans le reste de l’économie. Ils demandent donc le renvoi du projet au Conseil fédéral.
Durant les dix ans écoulés, les dépenses pour l’aide publique au développement ont progressé de 87%! Une nouvelle augmentation de l’ordre de 700 millions de francs est prévue d’ici à 2016. Parallèlement, on constate, par exemple, que les fonds alloués à la défense nationale baissent constamment et que l’on parle d’un nouveau programme d’économie à ce niveau. L’UDC rejette avec détermination cette politique qui privilégie massivement l’aide au développement dont l’utilité est pourtant contestable. Son groupe parlementaire s’engagera donc aussi au Conseil des Etats pour une réduction des crédits totalement exagérés demandés par le Conseil fédéral.
Concernant la révision de la loi sur le personnel de la Confédération, le groupe demande le renvoi du projet au Conseil fédéral avec mandat de revoir ce texte en le rapprochant des dispositions du Code des obligations. En outre, les éléments centraux du contrat de travail doivent être réglés dans la loi et non pas dans l’ordonnance d’exécution. Il s’agit notamment des horaires de travail, des délais de résiliation, des vacances et des congés. Le groupe UDC exige aussi que lesdits « parachutes dorés » sous la forme de fortes indemnités de départ soient en principe abolis à la Confédération et que cette pratique ne soit admise que dans des cas absolument exceptionnels.