L’UDC est consternée par la décision du Conseil national de compromettre une fois de plus la souplesse du marché du travail suisse sous le prétexte des "mesures d’accompagnement de la libre…
L’UDC est consternée par la décision du Conseil national de compromettre une fois de plus la souplesse du marché du travail suisse sous le prétexte des « mesures d’accompagnement de la libre circulation des personnes ». La nouvelle responsabilité solidaire imposée aux sous-traitants du secteur du bâtiment ne résout aucun des problèmes posés par la libre circulation des personnes, mais nuit gravement à la compétitivité de l’économie suisse. Il est surtout inquiétant de constater que même les partis du centre semblent avoir abandonné l’économie pour passer complètement dans le camp des syndicats. Pris au piège de la libre circulation des personnes, ces partis sont désormais menés à la laisse par la gauche et les syndicalistes.
L’UDC exige un contrôle et une limitation de l’immigration au lieu d’une extension de la gigantesque bureaucratie développée sous le couvert des « mesures d’accompagnement. Le Conseil national veut de toute évidence renoncer à la souplesse du marché du travail suisse qui a apporté d’immenses avantages à l’industrie helvétique. Avec l’aide des partis du centre, la Grande Chambre a une fois de plus donné suite à des revendications syndicales extrémistes. L’introduction de la responsabilité solidaire pour les sous-traitants du bâtiment est une règlementation insensée qui ne règle aucun problème, mais qui handicape les petites et moyennes entreprises dans la concurrence et qui apporte encore plus de bureaucratie. Conséquence de la libre circulation des personnes, cette règlementation coûtera des emplois supplémentaires à l’économie suisse. En refusant même d’inclure les maîtres de l’ouvrage dans la responsabilité solidaire, le National a exprimé son mépris le plus complet pour les arts et métiers.