L’UDC est déçue de la décision prise aujourd’hui par le Conseil national d’augmenter les indemnités parlementaires. La Grande Chambre a fait ainsi un pas de plus vers un parlement professionnel qui…
L’UDC est déçue de la décision prise aujourd’hui par le Conseil national d’augmenter les indemnités parlementaires. La Grande Chambre a fait ainsi un pas de plus vers un parlement professionnel qui l’éloigne des citoyens et lui fait perdre le contact avec la réalité. L’UDC demande que le montant des indemnités parlementaires soit à l’avenir fixé dans une loi.
Cette augmentation des indemnités parlementaires coûte 1,33 million de francs par an à la Confédération. Il y a à peine un an et demi, les indemnités allouées aux groupes ont été généreusement augmentées. Le Conseil national et le Conseil des Etats continuent ainsi d’évoluer dans la direction d’un parlement professionnel. Le principe du parlement de milice, dont les membres ont une occupation professionnelle à côté de leur travail politique, est de plus en plus remis en question. Les élus perdent ainsi le contact avec les exigences de la vie professionnelle et avec la réalité des citoyennes et des citoyens.
L’UDC refuse ce développement. Elle a déposé déjà durant la dernière session parlementaire deux interventions exigeant, d’une part, que les indemnités soient dorénavant fixées dans une loi soumise au référendum et, d’autre part, que la décision concernant le montant des indemnités soit reportée à la fin de la législature. Ainsi, ce ne sera plus le nouveau parlement, mais l’ancien qui décidera des montants pour la législature à venir.