Dans le cadre d’un entretien avec la presse à Berne, Toni Brunner, président de l’UDC Suisse, Adrian Amstutz, président du groupe parlementaire, et Guy Parmelin, vice-président du groupe, ont dressé aujourd’hui le bilan de la mi-législature. La première moitié de cette législature a été marquée par des questions touchant à la migration et à la souveraineté. L’UDC a placé quelques accents politiques importants en déposant son initiative populaire "contre l’immigration de masse" et en faisant aboutir l’initiative dite de mise en œuvre qui impose l’application de l’article sur le renvoi des étrangers criminels. Pour informer les citoyennes et les citoyens sur les conséquences réelles de l’immigration de masse incontrôlée, l’UDC a en outre présenté aujourd’hui une nouvelle "Edition spéciale" qui sera distribuée ces prochains jours dans tous les ménages de Suisse.
Dans le cadre d’un entretien avec la presse à Berne, Toni Brunner, président de l’UDC Suisse, Adrian Amstutz, président du groupe parlementaire, et Guy Parmelin, vice-président du groupe, ont dressé aujourd’hui le bilan de la mi-législature. La première moitié de cette législature a été marquée par des questions touchant à la migration et à la souveraineté. L’UDC a placé quelques accents politiques importants en déposant son initiative populaire "contre l’immigration de masse" et en faisant aboutir l’initiative dite de mise en œuvre qui impose l’application de l’article sur le renvoi des étrangers criminels. Pour informer les citoyennes et les citoyens sur les conséquences réelles de l’immigration de masse incontrôlée, l’UDC a en outre présenté aujourd’hui une nouvelle "Edition spéciale" qui sera distribuée ces prochains jours dans tous les ménages de Suisse.
Durant les deux premières années de la législature en cours, l’UDC a réussi à poser de nombreux accents politiques qu’elle a résumés dans son bilan de mi-législature fort de 80 pages. L’UDC s’est notamment concentrée sur la politique des étrangers et d’asile en influençant diverses révisions de lois au Parlement par le biais de propositions et interventions. Le parti a de surcroît réussi à déposer durant cette première mi-législature son initiative populaire "contre l’immigration de masse" qui sera soumise au peuple et aux cantons le 9 février 2014.
En ce qui concerne l’expulsion des étrangers criminels, l’UDC a pu maintenir la pression pour faire appliquer fidèlement l’initiative sur le renvoi approuvée en 2010 par le peuple et les cantons. Elle a lancé à cet effet une seconde initiative, l’initiative dite de mise en œuvre, dont les signatures ont été réunies l’an passé en un temps record. Grâce à cette initiative, la volonté du peuple sera enfin respectée. Une première commission parlementaire s’est engagée sur cette voie malgré un Conseil fédéral qui met tout en œuvre pour ne pas appliquer l’article constitutionnel sur le renvoi.
Contre une adhésion insidieuse à l’UE
La lutte contre l’adhésion à l’UE a repris de plus belle durant les deux années écoulées. Une majorité du Conseil fédéral et du Parlement cherche toujours à pousser la Suisse dans l’UE, mais ce processus se déroule aujourd’hui de manière plus insidieuse. En négociant lesdites "questions institutionnelles", le Conseil fédéral veut rattacher institutionnellement la Suisse à l’UE pour finalement l’intégrer dans cette organisation. Ce rattachement comprend la reprise dynamique et contraignante de droit UE et la subordination de la Suisse à la juridiction de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), donc l’acceptation de juges étrangers. L’UDC est le seul parti à avoir rejeté l’idée de ces négociations. De même, elle a régulièrement dénoncé les autorités et les tribunaux qui donnent de plus en plus fréquemment la priorité au droit international par rapport au droit suisse démocratiquement légitimé. Ce développement fatal pour l’indépendance et la souveraineté de la Suisse doit être stoppé. L’UDC a rédigé à ce sujet un document de fond qui a suscité un vif intérêt en proposant des modifications constitutionnelles concrètes.
Etat svelte et liberté
L’UDC a réussi à stopper des tendances à l’étatisation en faisant échouer l’article sur les familles, un projet onéreux et centralisateur. Visée par l’initiative UDC pour les familles, l’égalité de traitement fiscale de toutes les familles n’a certes pas été réalisée, mais au moins un large débat a été lancé sur l’immixtion de l’Etat dans le choix du modèle familial. L’UDC a aussi été le seul parti à s’opposer au renchérissement démesuré de la vignette autoroutière. Son initiative pour l’élection du Conseil fédéral par le peuple a ouvert une vaste discussion sur les droits démocratiques. Durant les deux années écoulées, le parti a en outre pris des positions solidement étayées dans plusieurs domaines comme la politique énergétique avec un contreprojet à la stratégie énergétique du Conseil fédéral, la politique agricole, l’école obligatoire, l’aménagement du territoire, la santé publique et l’intégration.
Victoires électorales
L’UDC a réussi à consolider ses positions dans les élections cantonales. Lors des treize élections législatives cantonales qui ont eu lieu durant cette période, elle a augmenté neuf fois sa part aux suffrages alors qu’elle a reculé quatre fois. Avec 562 mandats dans les parlements cantonaux, l’UDC reste le premier parti également au niveau cantonal. Elle a de surcroît réussi à porter à 23 le nombre de ses sièges dans les exécutifs cantonaux, ce qui est un record historique pour elle.
"Edition spéciale" pour la dernière ligne droite de la campagne de votation
L’UDC se lance ces jours-ci dans la dernière phase de la campagne de votation pour son initiative populaire "contre l’immigration de masse" avec une nouvelle "Edition spéciale", la quatrième du genre, qui sera distribuée dans tous les mé-nages de Suisse en langue française, italienne et allemande. Cette publication thématise les graves problèmes engendrés par l’immigration de masse et fait contrepoids à la propagande à coups de millions de francs des adversaires de l’initiative, mais aussi aux tentatives grossières des autorités cantonales et fédérales d’influencer les citoyennes et les citoyens.