Le Conseil des Etats a rejeté aujourd’hui par 34 voix contre 6 l’initiative "contre l’immigration de masse". Après le Conseil national, la Petite Chambre refuse donc elle aussi de s’attaquer enfin…
Le Conseil des Etats a rejeté aujourd’hui par 34 voix contre 6 l’initiative « contre l’immigration de masse ». Après le Conseil national, la Petite Chambre refuse donc elle aussi de s’attaquer enfin au problème de l’immigration dont la Suisse a perdu le contrôle. Il est donc grand temps que le peuple prenne les choses en main. L’initiative UDC redonne à la Suisse les instruments dont elle a un urgent besoin pour qu’enfin elle puisse à nouveau décider indépendamment qui elle veut accueillir et pour combien de temps. Il s’agit-là de l’unique solution valable sur le plan économique, mais aussi social. Les parlementaires UDC, y compris le conseiller aux Etats Minder, ont mis en garde durant le débat d’aujourd’hui contre les effets de la libre circulation des personnes notamment sur les institutions sociales. Du côté des adversaires de l’initiative, on s’est une fois de plus refugié dans des affirmations mensongères alors que cette initiative n’exige ni la résiliation des accords de libre circulation des personnes, ni l’abandon de la voie bilatérale. Mais le peuple ne se laissera pas berner si facilement.
Il va de soi que la Suisse a besoin d’immigrants, mais elle doit pouvoir décider elle-même qui peut immigrer – du monde entier et pour travailler en Suisse – et combien de temps les immigrants peuvent rester. Les effets négatifs d’une immigration échappant à tout contrôle sont désormais perceptibles dans tous les domaines de la vie. Durant les dix ans écoulés, le nombre d’immigrants était supérieur de 630 000 à celui des émigrants en raison notamment de la libre circulation des personnes. Ce chiffre correspond à la population du canton d’Argovie ou à celle des villes de Zurich, Berne et Lausanne réunies.
On comprend mal aussi dans ce contexte les demandes de nouvelles mesures d’accompagnement pour tenter d’enrayer les effets négatifs d’une immigration excessive. Même les partis du centre se mettent ainsi à proposer systématiquement des recettes socialistes qui servent uniquement à combattre les symptômes tout en ayant des conséquences néfastes massives pour la prospérité et l’attractivité économique de la Suisse. Au lieu d’accepter de réguler l’immigration, le Conseil des Etats s’est prononcé ce matin pour des règlementations sans borne et une lourde bureaucratie de contrôle. Se faisant l’exécutante de ces revendications typiquement socialistes, la Petite Chambre porte un coup supplémentaire à la compétitivité de la Suisse et à la souplesse du marché du travail. Voilà des idées mauvaises et nuisibles qui ne résolvent nullement le problème de fond.
Avec son initiative populaire « contre l’immigration de masse », l’UDC propose l’unique concept réellement efficace pour redonner à la Suisse le contrôle de l’immigration. Grâce à des plafonds et des contingents, la Suisse pourra à nouveau décider elle-même qui elle veut accueillir et pour combien de temps. Heureusement, le souverain helvétique aura bientôt, grâce à l’UDC, le dernier mot en la matière.