Réuni en séance aujourd’hui, le groupe parlementaire UDC a examiné les objets à l’ordre du jour de la session d’automne en cours des Chambres fédérales. Il a décidé de déposer une interpellation…
Réuni en séance aujourd’hui, le groupe parlementaire UDC a examiné les objets à l’ordre du jour de la session d’automne en cours des Chambres fédérales. Il a décidé de déposer une interpellation urgente concernant le mandat de négociation adopté par le Conseil fédéral en vue d’un rattachement institutionnel à l’UE. Pour l’UDC, il est hors de question que la Suisse reprenne à l’avenir dynamiquement le droit UE ou se soumette à la Cour européenne de justice. Les parlementaires UDC invitent en outre le Conseil des Etats à approuver l’initiative UDC « contre l’immigration de masse ». La Suisse doit enfin retrouver les instruments lui permettant de contrôler l’immigration.
Le mandat de négociation avec l’UE, que le Conseil fédéral a approuvé, soulève un grand nombre de questions qui exigent rapidement une réponse. Pour l’UDC, aucune raison valable ne motive ces négociations et encore moins le mandat de négociation.
L’interpellation urgente invite le Conseil fédéral à répondre à ces questions encore durant cette session parlementaire.
Le groupe UDC exige un procédé rigoureux concernant la révision de la loi sur la nationalité suisse. Le ramollissement du projet par la commission préparatoire du Conseil des Etats (délai ramené de 10 à 8 ans pour l’obtention de la naturalisation, naturalisation facilitée, exigences de connaissances linguistiques modestes) est inacceptable. Si cette ligne devait s’imposer dans la suite de la procédure parlementaire, l’UDC s’opposera au projet.
Le groupe UDC demandera en outre le renvoi au Conseil fédéral du projet de révision de la loi sur l’alcool. Cette révision vise une mise sous tutelle des citoyens et introduit des dispositions de type prohibition. Le groupe refuse en particulier les prix minimums, de nouvelles interdictions de vente ou encore des achats-tests anonymes. Il demande en revanche que l’on encourage la responsabilité individuelle. Cela implique, par exemple, que les coûts découlant d’une consommation excessive d’alcool soient entièrement supportés par les buveurs ou par leurs représentants légaux.