L’accueil de 500 réfugiés de Syrie est une faute aux yeux de l’UDC. La Suisse serait mieux inspirée de se concentrer sur l’aide sur place et dans la région. Un montant de près de trois milliards de…
L’accueil de 500 réfugiés de Syrie est une faute aux yeux de l’UDC. La Suisse serait mieux inspirée de se concentrer sur l’aide sur place et dans la région. Un montant de près de trois milliards de francs est inscrit au budget de la Confédération pour l’aide à l’étranger. C’est dire qu’il y a de la marge pour modifier certaines priorités. Aussi longtemps que le secteur de l’asile suisse est aux prises avec de graves problèmes, il est inconcevable de passer à une politique de contingents. De surcroît, les conséquences de la décision du Conseil fédéral de faciliter également l’entrée des parents des Syriens admis en Suisse sont incalculables.
Il faut rappeler à ce propos qu’à la fin juillet 2013 plus de 2800 personnes provenant de Syrie étaient déjà engagées dans le processus d’asile dont près de 1000 ont bénéficié d’une admission provisoire. Et cela à une époque où la situation de l’asile en Suisse est extrêmement tendue et que la Suisse est toujours un des pays d’Europe recevant le plus de demandes d’asile. Fin juillet dernier, presque 43 000 personnes étaient dans le processus d’asile. La priorité absolue doit donc être accordée à la solution de ce problème. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et son département ont jusqu’ici lamentablement échoué dans ce dossier. La Suisse est toujours beaucoup trop attractive pour des faux réfugiés et des personnes qui abusent du droit d’asile.
Dans le cas de la Syrie, la Suisse doit se concentrer sur l’aide sur place. Une telle intervention est beaucoup plus utile aux personnes concernées qu’une politique symbolique qui donne de faux signaux.