Les trois objets des votations fédérales d’aujourd’hui ont été rejetés.
Les trois objets des votations fédérales d’aujourd’hui ont été rejetés. En refusant l’initiative Ecopop, les citoyennes et les citoyens se sont opposés à une solution extrême. Le 9 février dernier, ils se sont prononcés pour un contrôle et une limitation raisonnables de l’immigration en approuvant l’initiative "contre l’immigration de masse". Ce nouvel article constitutionnel doit être appliqué rapidement et rigoureusement. Le résultat d’aujourd’hui prouve que dans la question de l’immigration des solutions utiles et des majorités ne peuvent être trouvées qu’avec le soutien de l’UDC.
Le verdict prononcé par le peuple et les cantons le 9 février dernier contre l’immigration de masse et pour un contrôle et une limitation indépendants de l’immigration a été confirmé aujourd’hui. Les citoyennes et les citoyens demandent un contrôle raisonnable de l’immigration, mais refusent des solutions extrêmes comme l’initiative Ecopop. Le Conseil fédéral doit maintenant préparer dans les plus brefs délais une législation d’application de la disposition constitutionnelle acceptée par le souverain.
Enterrer bientôt aussi l’initiative pour un impôt sur les successions
En refusant l’initiative pour l’abolition des forfaits fiscaux, les citoyennes et citoyens suisses ont une fois de plus montré la carte rouge à la gauche et à sa politique ruineuse basée sur la jalousie. La décision prise aujourd’hui est aussi un engagement en faveur d’une politique fiscale modérée et de la souveraineté fiscale des cantons. Il s’agit maintenant de veiller à ce que l’initiative réclamant un impôt national sur les successions, qui sera sans doute soumise au souverain l’année prochaine, subisse le même sort. Issu des mêmes milieux, ce projet aurait des conséquences encore bien plus graves pour les contribuables suisses. Elle imposerait des charges supplémentaires massives à la classe moyenne et détruirait des milliers d’emplois dans les PME. De plus, elle porterait atteinte à la souveraineté des cantons en matière fiscale. Ces dernières années, la majorité des cantons ont supprimé l’impôt successoral pour les descendants directs, car cette forme d’imposition affecte gravement l’attractivité économique. Cette initiative populaire compliquerait de surcroît massivement la remise de l’entreprise à la génération suivante dans le secteur des arts et métiers.
Ce n’est pas un chèque en blanc pour la Banque nationale
Le débat fort animé suscité par l’initiative sur l’or a prouvé à quel point les citoyennes et les citoyens souhaitent une politique monétaire stable qui garantit l’indépendance économique de la Suisse. La Banque nationale serait bien inspiré de ne pas abuser de cette preuve de confiance que lui a donnée le souverain helvétique aujourd’hui et de continuer de défendre rigoureusement et indépendamment les intérêts économiques de la Suisse.