Les mises en garde lancées depuis longtemps par l’UDC se vérifient aujourd’hui. Le chaos dans l’asile submerge la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.
Les mises en garde lancées depuis longtemps par l’UDC se vérifient aujourd’hui. Le chaos dans l’asile submerge la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. Les chiffres explosent et les principales victimes sont la population suisse, les cantons et les communes. En l’espace d’un mois seulement, le nombre de demandes d’asile a augmenté de 60%. La majorité d’entre elles ne proviennent pas de Syrie (seuls 5% des demandes), mais d’Erythrée, de Somalie, du Sri Lanka et d’Afghanistan. Voilà les conséquences d’une mauvaise politique d’asile et de l’attractivité beaucoup trop élevée de la Suisse pour les migrants. La responsable de cette situation intolérable est la conseillère fédérale Sommaruga qui depuis longtemps a perdu tout contrôle du secteur de l’asile.
La déclaration figurant dans le communiqué du Secrétariat d’Etat aux migrations, selon laquelle les crises durables dans les pays d’origine et de transit sont la principale raison de l’augmentation du nombre de demandes, est un pur mensonge. Seule une demande sur cinq provient d’une région en crise, c’est-à-dire la Syrie. Aucun changement important n’est en revanche à signaler dans les principaux pays d’origine des requérants.
Les problèmes du secteur de l’asile sont faits maison. Ils sont le résultat de la mauvaise politique des services fédéraux concernés. Depuis des années la conseillère fédérale Sommaruga pratique avant tout une politique d’accueil et d’intégration, mais néglige gravement l’application des lois en vigueur et l’exécution des décisions. En forçant la reconnaissance et les admissions provisoires des requérants, ses services enjolivent la statistique des cas liquidés.
Les principaux profiteurs de cette situation sont les migrants économiques et l’industrie de l’asile. Mais l’addition finale, qui se monte à quelque 6 milliards de francs par an, y compris l’aide au développement, doit être payée par la Confédération, les cantons et les communes, donc finalement par les contribuables suisses. La direction politique du Département fédéral de justice et police autour de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga est responsable de l’explosion de ce chaos. Les problèmes d’exécution des décisions et les soucis de la population suisse concernée sont souverainement ignorés.
L’UDC demande une intervention rapide et efficace. Les lois en vigueur doivent enfin être appliquées. L’UDC a déposé des interventions parlementaires visant à réduire massivement le pouvoir d’attraction que la Suisse exerce sur les migrants. De plus, les contrôles frontaliers doivent être sensiblement renforcés, notamment avec l’Italie, et si nécessaires soutenus par l’armée.