Les parlementaires UDC soutiennent le programme d’armement 2015.
Le groupe parlementaire UDC a poursuivi aujourd’hui à Nyon (VD) l’examen des objets à l’ordre de la session d’automne des Chambres fédérales. Il demande en particulier au Parlement de donner à l’armée les moyens dont elle a besoin pour accomplir son importante mission pour la sécurité du pays et de ses habitants. Les parlementaires UDC soutiennent le programme d’armement 2015. En revanche, ils rejettent catégoriquement l’initiative populaire trompeuse appelée "En faveur du service public", tout comme la révision bureaucratique de la loi sur la protection de l’environnement. Le groupe prépare aussi plusieurs interventions, notamment pour réduire les obligations statistiques des entreprises et pour restreindre les voyages à l’étranger de requérants d’asile et de personnes admises provisoirement.
L’UDC s’engage pour une armée de milice bien équipée qui veille à la sécurité de la population. Il faut donc donner à l’armée les moyens dont elle a besoin pour remplir cet important mandat constitutionnel, faute quoi le projet de réforme de l’armée n’a aucun sens. Le groupe UDC tient à rappeler avec insistance qu’il ne peut soutenir une solution de financement que si celle-ci garantit un cadre budgétaire minimal de 5 milliards de francs par an.
L’armée doit recevoir un équipement complet et du niveau technique le plus moderne. C’est pour cette raison que l’UDC soutient le programme d’armement 2015 qui comprend des drones d’exploration, des simulateurs de tir et des véhicules tout-terrain légers.
Non à l’initiative populaire trompeuse "En faveur du service public“
Le groupe parlementaire UDC s’oppose clairement à l’initiative populaire "En faveur du service public". Contrairement à ce que fait croire l’énoncé de cette initiative, le niveau déjà élevé du service public suisse (poste, télécoms, etc.) ne sera pas amélioré, mais au contraire abaissé. Cette initiative réduit la marge de manœuvre des entreprises concernées et, par conséquent, entraînerait, d’une part, des hausses massives des coûts pour les citoyens et les contribuables et, d’autre part, des pertes en termes de qualité et d’innovation, donc une baisse des services publics actuels. Des offres qui ont fait leurs preuves comme le service postal à l’épicerie du village seraient supprimées alors qu’elles étaient utiles à la population grâce notamment aux heures d’ouverture plus longues. Les régions périphériques et de montagne ne profiteraient absolument pas de cette initiative, bien au contraire.
Eviter de surcharger l’économie
Par une modification de la loi sur la protection de l’environnement servant de contreprojet indirect à l’initiative populaire "Economie verte", la Confédération veut introduire de nouvelles règlementations et mesures de contrainte au détriment des entreprises. Compte tenu de la surévaluation du franc suisse et du développement incertain de la conjoncture économique, il faut au contraire tout mettre en œuvre pour décharger les entreprises et la population. Les mesures et idées du Conseil, comme des nouveaux objectifs de réduction des atteintes à l’environnement par la consommation de ressources, des certificats d’origine ou encore des exigences imposées à la commercialisation de produits provoquent non seulement des charges administratives excessives, mais accroissent aussi massivement les activités de contrôle de l’Etat. La position de l’industrie suisse dans la concurrence globale en serait fortement affaiblie et des emplois seraient menacés. L’UDC soutiendra durant le débat au Conseil national toutes les propositions visant à réduire les effets économiques nocifs de ce projet insensé et inutile.
Le groupe parlementaire UDC a enfin décidé de préparer des interventions visant à baisser les obligations statistiques des entreprises par une réduction de l’Office fédéral de la statistique et à empêcher les voyages à l’étranger de requérants d’asile et de personnes admises provisoirement.