Le Conseil fédéral veut obliger les entreprises employant 50 collaboratrices et collaborateurs ou plus d’effectuer régulièrement une analyse des salaires pour empêcher une "discrimination salariale" entre les femmes et les hommes.
Le Conseil fédéral veut obliger les entreprises employant 50 collaboratrices et collaborateurs ou plus d’effectuer régulièrement une analyse des salaires pour empêcher une "discrimination salariale" entre les femmes et les hommes. Cette analyse devra être contrôlée par un service externe. Les entreprises qui refusent d’obtempérer seraient clouées au pilori, en ce sens qu’elles figureraient sur une liste rendue publique. Le Conseil fédéral a ouvert aujourd’hui une procédure de consultation sur ce projet aberrant. L’UDC se battra avec détermination contre une telle police des salaires dont le principal effet est de gonfler la bureaucratie et d’exposer les entreprises à des interventions étatiques nocives.
Malgré les critiques massives émises contre ce projet et le contexte difficile dans lequel travaillent actuellement les entreprises suisses, la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a tout de même réussi à faire passer au gouvernement cette "police des salaires" pour la mettre en consultation.
Idées socialistes
Dans la thématique toujours pendante des quotas de femmes dans les conseils d’administration, le Conseil fédéral avait déjà fait comprendre qu’il se distançait d’une politique économique raisonnable et qu’il se laissait instrumentaliser par la gauche. Cette police des salaires adoptée aujourd’hui n’est qu’un projet absurde et nuisible de plus tiré d’une idéologie socialiste surannée.
Salaire égal pour travail égal est dans l’intérêt des entreprises
Il est pourtant évident que les entreprises ont tout intérêt à payer le même salaire pour le même travail. Voilà la seule manière d’obtenir la main-d’œuvre qualifiée dont elles ont besoin. Une récente étude a confirmé que les différences salariales inexplicables dont le Conseil fédéral fait son argument ne permettent pas de tirer des conclusions valables concernant une discrimination salariale effective. Les mesures de contrainte politiques du Conseil fédéral ne peuvent donc pas être étayées par des motifs pertinents.
Une mesure fatale pour l’économie
Les mesures annoncées par le Conseil fédéral entraîneraient une extension massive de la bureaucratie et imposeraient des coûts disproportionnés aux entreprises. C’est dire que ce projet est totalement déplacé dans le contexte économique actuel.