Les primes des caisses maladie ne cessent d’augmenter chaque année. L’assurance maladie couvre toujours plus de prestations qui n’ont rien à voir avec l’assurance de base obligatoire. Le but de…
Comment se fait-il que l’interruption de grossesse soit financée par l’assurance maladie et donc par nous autres qui en payons les primes? L’avortement n’est pas une maladie! Si nous voulons stopper la hausse constante des primes, il faut impérativement rayer les prestations inutiles de l’assurance maladie, comme le financement de l’avortement. Ceci nécessite une initiative populaire. La prise en charge des coûts en cas de viol ainsi que dans les cas où la vie de la mère est sérieusement mise en danger doit en revanche continuer à être couverte par l’assurance de base.
Lorsque le Conseil fédéral ne fait rien …
Je ne comprends vraiment pas que le Conseil fédéral ne raye pas toutes les prestations inutiles du catalogue des prestations de base de l’assurance maladie obligatoire, ce malgré la hausse constante des coûts de la santé et la crise économique. Parmi ces prestations figure indubitablement le financement de l’avortement.
Je me suis déjà engagé au Conseil national, notamment avec une motion présentée le 10 juin 2009, afin que l’interruption de grossesse soit rayée du catalogue de prestations de l’assurance maladie obligatoire. Cette motion a été signée en quelques minutes par les 32 collègues du parti. Elle a également suscité un large écho dans le grand public et j’ai reçu de nombreux appels et lettres, tandis que j’ai eu le plaisir de lire de nombreuses lettres de lecteurs publiées dans la presse à propos de ma motion. Le 26 août 2009, j’ai toutefois dû enregistrer une réponse négative du Conseil fédéral, réponse qui ne m’a pas du tout satisfait en raison de sa superficialité et qui n’a pas non plus tenu compte de l’intérêt public pour cette thématique.
… c’est le peuple qui doit agir!
En tant qu’UDC, j’ai l’habitude de faire ce qu’il faut faire lorsque d’autres ne bougent pas. Et si le Conseil fédéral ne fait rien, alors c’est le peuple qui doit prendre les choses en main. C’est la raison pour laquelle j’ai lancé à la fin janvier de cette année, en compagnie de personnes qui partagent les mêmes idées, l’initiative populaire „Financer l’avortement est une affaire privée ».
L’initiative populaire vise quatre objectifs principaux:
Un autre objectif primordial de l’initiative populaire est d’informer les citoyennes et les citoyens de notre pays qu’ils participent notamment au financement des avortements avec leurs primes maladie. Beaucoup en sont étonnés et n’approuvent pas cette manière de faire. Le peuple doit donc avoir la possibilité de décider s’il veut ou non continuer à financer les avortements avec ses primes maladie.