Chaque année, plus de 100’000 nouveaux immigrants affluent en Suisse. Alors que l’émigration reste modeste. Les chiffres récemment publiés par l’ODM le montrent: même en 2009 et 2010, deux années…
Chaque année, plus de 100’000 nouveaux immigrants affluent en Suisse. Alors que l’émigration reste modeste. Les chiffres récemment publiés par l’ODM le montrent: même en 2009 et 2010, deux années économiquement difficiles, plus de 130’000 nouveaux étrangers ont immigré en Suisse chaque année.
Il faut impérativement reprendre le contrôle de cette évolution. Tel est le but d’une nouvelle intervention parlementaire de l’UDC. En raison de l’immigration, la population suisse a augmenté de 1 % par an depuis 2007. Il est incontestable que les besoins de l’économie requièrent provisoirement un solde migratoire positif. Mais l’immigration massive enregistrée ces 4 dernières années, en particulier de provenance européenne, crée des problèmes dans le domaine du logement, dans le système de la formation, dans les institutions et infrastructures sociales et menace ainsi la paix sociale. Chaque habitant de Suisse peut ressentir les effets négatifs de l’accroissement de la population. Il est donc nécessaire de limiter l’immigration en plafonnant concrètement le solde migratoire. L’immigration doit être proportionnée à l’émigration et à la population totale. Il est nécessaire de créer à cet effet une certaine marge de manœuvre, éventuellement en adaptant les traités internationaux tels que par exemple l’accord de libre-circulation avec l’UE.
La fraction UDC déposera dans ce but, lors de la session de printemps, une intervention demandant au Conseil fédéral de présenter au Parlement une modification de loi instaurant la possibilité de limiter le solde migratoire annuel à 0,5% de la population résidente suisse.