La décision du Conseil fédéral de maintenir à 1% le taux d’intérêt minimal dans la prévoyance professionnelle obligatoire est incompréhensible face à la situation économique actuelle. Une fois de plus, le gouvernement fait passer les jeunes à la caisse, ce qui est inadmissible aux yeux de l’UDC. L’UDC exige que la fixation du taux d’intérêt minimal soit enfin dépolitisée.
Le climat économique se dégrade et une récession mondiale menace. La persistance des taux d’intérêts négatifs nuit non seulement à l’économie, mais aussi aux institutions de prévoyance. Il est d’autant moins compréhensible pour l’UDC que le Conseil fédéral, ignorant ces réalités économiques, décide de maintenir à 1% le taux d’intérêt minimal dans la prévoyance professionnelle obligatoire au lieu de l’abaisser, comme cela a été recommandé, à 0,5%.
La décision du Conseil fédéral est d’autant moins acceptable à la lumière de la redistribution qu’elle provoque en faveur des rentiers et aux frais des actifs. Le Conseil fédéral accepte que les jeunes générations subissent des charges encore plus lourdes. L’UDC s’y oppose avec détermination et exige que le taux d’intérêt minimal dans la prévoyance professionnelle soit enfin dépolitisé. Il est grand temps que le calcul de cette variable soit fondé sur les réalités économiques et non pas sur des desiderata politiques.