Désormais même le Conseil fédéral est forcé d’avouer que l’immigration démesurée due à la libre circulation des personnes provoque l’éviction des salariés suisses âgés du marché du travail. Mais au lieu d’attaquer le mal à la racine, donc de contrôler enfin l’immigration, le gouvernement tente de dissimuler les effets négatifs de la libre circulation des personnes avec des centaines de millions de francs d’argent des contribuables. Tous les partis ont soutenu cette manœuvre scandaleuse – sauf l’UDC qui s’est battue pour que les salariés âgés ne soient pas éjectés du marché du travail et contraints de vivre de la charité publique.
Le 17 mai prochain les Suissesses et les Suisses votent sur l’initiative de limitation, donc sur la question de savoir si la Suisse doit enfin reprendre le contrôle de l’immigration sur son territoire. Par la grâce de la libre circulation des personnes qui donne à quelque 500 millions de ressortissants UE un droit d’immigrer en Suisse, un million d’étrangers en chiffre net ont immigré en Suisse en l’espace de 13 ans. Dans la grande majorité des cas, ce ne sont nullement des professionnels qualifiés dont l’économie a absolument besoin, mais il s’agit tout simplement d’une main-d’œuvre bon marché. Les conséquences de cette immigration démesurée sont désastreuses, surtout pour les salariés suisses âgés qui sont évincés par une main-d’œuvre importée bon marché et poussés dans l’aide sociale. Entre 2011 et 2017, le nombre de personnes en fin de droit âgées de 60 à 64 ans a augmenté de presque 50%.
Grâce à la rente de licenciement les salariés âgés pourront être éjectés plus facilement
Or, au lieu de reprendre enfin le contrôle de cette immigration de masse pour en atténuer les effets négatifs, le Conseil fédéral et les autres partis politiques tentent de cacher le problème avec l’argent des contribuables en créant une nouvelle assurance sociale appelée prestation transitoire. Tout le monde sait pourtant que cette rente génère principalement des incitations contreproductives: pour les entreprises, il sera encore plus facile de mettre les salariés âgés à la porte et de les remplacer par des étrangers UE moins chers. Les dirigeants ont la conscience tranquille et les contribuables paient la facture.
On a de la peine à le croire: le Conseil fédéral et les autres partis ont le culot de créer une nouvelle institution sociale alors que l’AVS et l’AI affichent des lacunes dans leur financement de plusieurs milliards de francs, alors que le coût des prestations complémentaires de l’AVS a passé de deux milliards de francs en 2000 à plus de cinq milliards aujourd’hui (notamment à cause des immigrants UE qui les touchent plus souvent que les Suisses), alors que les charges des cantons et des communes pour l’aide sociale explosent.
Le Conseil fédéral prend l’argent des contribuables pour mener la campagne de votation la plus chère et la plus hypocrite de l’histoire
L’aspect le plus révoltant de cette affaire est qu’en réalité le Conseil fédéral et les autres partis ne se soucient guère du sort des salariés suisses âgés. Leur principal objectif est d’acheter un non du peuple suisse à l’initiative de limitation. Nous assistons aujourd’hui à la campagne de votation la plus chère et la plus hypocrite de l’histoire de la Confédération!
L’UDC ne veut pas que les salariés âgés soient poussés dans le rôle de mendiants de la sécurité sociale. Elle veut protéger leurs emplois contre la concurrence bon marché importée de l’UE. L’UDC est convaincue que les Suissesses et les Suisses ne se laissent pas prendre pour des imbéciles et qu’ils votent oui à l’initiative de limitation le 17 mai prochain, donc oui à une solution authentique au problème de l’immigration.