Le groupe parlementaire UDC des Chambres fédérales a pris aujourd’hui les décisions suivantes en vue de la session d’hiver:
La tolérance mal comprise de la gauche écologiste menace la sécurité des habitants de la Suisse
Depuis le début du mois d’octobre dernier, plusieurs personnes ont été littéralement massacrées par des islamistes dans les pays voisins. Les agresseurs de Vienne avaient même des relations en Suisse. Il ne faut donc plus se demander si, mais plutôt quand des hommes et des femmes se feront décapiter, poignarder ou abattre par balles en Suisse. La politique des milieux écolo-socialistes est responsable de l’arrivée toujours plus nombreuse en Suisse de migrants dont les origines ne sont pas clairement établies et parmi lesquels peuvent donc se trouver des terroristes. Au Parlement fédéral, la gauche écologiste empêche systématiquement le durcissement de lois et fait passer les intérêts des malfaiteurs avant la nécessité de protéger la population suisse.
Pour l’UDC, la protection de la population et la lutte contre le terrorisme islamiste sont une priorité absolue. Le groupe parlementaire UDC a donc approuvé aujourd’hui un document résumant ses revendications en vue de la session d’hiver des Chambres fédérales. Ces propositions comprennent diverses mesures comme l’expulsion systématique des personnes dangereuses, voire la révocation de la citoyenneté suisse des doubles nationaux, ainsi que la surveillance des communautés confessionnelles islamiques radicales. Des requérants d’asile dont l’identité n’est pas claire ou qui proviennent de régions à forte présence de groupements extrémistes doivent être placés dans des institutions fermées jusqu’à ce que leur potentiel de danger soit établi. En outre, l’importation directe de groupes de réfugiés via lesdits programmes de réinstallation doit cesser quand les personnes concernées proviennent de régions à forte présence de groupements terroristes.
Le groupe UDC demande une session extraordinaire sur la lutte contre le terrorisme islamiste
Dans le but de réaliser le plus rapidement possible ses revendications, le groupe UDC demande l’ouverture d’un débat spécial durant la session d’hiver. Il déposera des interventions dans ce sens dans les deux chambres et proposera d’organiser une session extraordinaire sur cette thématique. Dans une motion d’ordre, le groupe demande que les interventions toujours pendantes au Conseil national pour le renforcement de la lutte contre le terrorisme soient traitées durant la session d’hiver. Il s’agit des motions suivantes: 19.3301. Déchéance systématique de la nationalité pour les « voyageurs » du djihad doubles nationaux!; 19.3306. Pas de droit au retour pour les « voyageurs » du djihad; 19.3376. Agir de manière conséquente face au retour de djihadistes et face à la promotion du terrorisme; 19.4005 groupe UDC. Halte à l’expansion de l’islam radical en Suisse; 19.3598. Accès facile à l’aide sociale pour les djihadistes. La coupe est pleine!
L’UDC est d’avis que la loi fédérale sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme doit être mise en vigueur le plus rapidement possible. Elle invite donc les Verts, le PS et les Verts-Libéraux ainsi que leurs partis de jeunes à renoncer à leur référendum.
Nous avons besoin de finances fédérales stables, faute de quoi les impôts augmenteront pour tous
La crise due à la pandémie Covid-19 provoque à la fois une hausse des dépenses publiques et une baisse des recettes fiscales. L’exercice 2020 se soldera par un manque à gagner de plusieurs milliards de francs pour la caisse fédérale. La Confédération prévoit en effet des rentrées ordinaires inférieures d’environ 4 milliards de francs au montant budgétisé. Un déficit de l’ordre de 20 milliards de francs se dessine pour l’année en cours, soit près d’un tiers du budget annuel de la Confédération.
La situation des finances fédérales restera tendue en 2021. Le budget 2021 prévoit un déficit de plusieurs milliards et une baisse massive des recettes. Parallèlement, la pandémie Covid-19 continuera de charger les finances publiques. Face à ces développements prévisibles, l’UDC insiste sur le maintien de la discipline budgétaire et le strict respect du frein à l’endettement que 85% des votants ont accepté en 2001. Ces perspectives financières difficiles n’empêchent cependant pas le PS, les Verts et les Verts-libéraux de se comporter comme si l’argent poussait sur les arbres et de jeter à pleines mains par les fenêtres l’argent durement gagné par les contribuables – par exemple, en distribuant à l’étranger des cadeaux supplémentaires pour 230 millions de francs au titre de l’aide au développement. L’UDC a été le seul parti à tenter de freiner ces velléités dépensières au sein de la commission parlementaire. Elle exige que les finances fédérales soient rétablies, faute de quoi des hausses d’impôts massives menacent la classe moyenne.
Le groupe UDC nomme à l’unanimité Guy Parmelin, Andreas Aebi et Alex Kuprecht
Durant cette session d’hiver le Parlement fédéral procédera comme de coutume aux élections aux présidences du Conseil fédéral, du Conseil national et du Conseil des Etats. Durant sa séance de ce jour, le groupe UDC a désigné à l’unanimité le conseiller fédéral Guy Parmelin, le conseiller aux Etats Alex Kuprecht et le conseiller national Andreas Aebi comme candidats à ces fonctions. Il soutient par ailleurs les candidats des autres partis aux postes de vice-présidents.