– non à de nouvelles mesures Covid-19 arbitraires du Conseil fédéral comme la fermeture généralisée des restaurants et la réduction des heures d’ouverture des commerces.
– modification de la loi fédérale sur les étrangers et l’intégration: le groupe UDC approuve le projet d’interdire aux requérants d’asile, aux personnes admises provisoirement et aux réfugiés reconnus de voyager à l’étranger. En revanche il rejette les nombreuses exceptions que la gauche écologiste a apportées au projet avec l’aide des partis du centre. Ce texte en serait considérablement affaibli.
Les indices se multiplient selon lesquels le conseiller fédéral Alain Berset entend imposer la fermeture de tous les restaurants de Suisse entre le 12 décembre et la mi-janvier. De plus, les commerces ne pourraient ouvrir que du lundi au vendredi. Le groupe UDC des Chambres fédérales refuse à l’unanimité cette mesure et invite avec insistance le Conseil fédéral à ne pas intervenir dans la souveraineté des cantons, ce d’autant moins que la situation change d’un canton à l’autre.
Les dommages économiques et financiers provoqués par cette restriction seraient énormes. De nombreuses entreprises seraient poussées à la ruine. Tant le secteur gastronomique que le commerce de détail ont jusqu’ici parfaitement répondu aux exigences et mis en place des concepts de protection efficaces. Rien ne prouve que ce soit précisément dans les restaurants et dans les commerces que les gens s’infectent. On assiste également à une certaine fatigue de la population: de moins en moins de personnes sont prêtes à supporter encore plus de restrictions, surtout si celles-ci sont contradictoires, voire absurdes.
Non aux voyages à l’étranger des requérants d’asile, des personnes admises provisoirement et des réfugiés
Le groupe UDC approuve la modification de la loi sur les étrangers et sur l’intégration qui interdit aux requérants d’asile, aux personnes admises provisoirement et aux réfugiés reconnus de voyager à l’étranger. Il n’est pas tolérable que ces personnes se rendent directement ou par des voies détournées dans les pays qu’elles prétendent avoir dû fuir.
En revanche, le groupe UDC rejette les assouplissements et exceptions apportés à cette interdiction par la gauche écologiste avec le soutien des partis du centre lors des débats de la commission préparatoire. Ainsi, il serait permis à ces personnes de se rendre dans un pays voisin de la Suisse pour des raisons personnelles et pour maintenir les contacts avec des membres de la famille. Avec cette modification, le projet de loi équivaut presque à une autorisation générale de voyager. Il est en effet quasiment impossible de vérifier si une personne se rend réellement dans un pays voisin ou si elle y fait simplement une étape avant de voyager vers son pays d’origine.