Session

Session d’hiver 2020

Les principaux objets

Positif

Réduire le nombre d’infections au coronavirus sans étrangler les arts et métiers

20.093 Déclaration du Conseil national. Pas de prescriptions plus strictes en lien avec le Covid-19 pour les sports d’hiver en Suisse

Le Conseil national a adressé à l’initiative de l’UDC une déclaration urgente au Conseil fédéral afin qu’il renonce à un durcissement des mesures Covid-19 concernant les sports d’hiver. La Grande Chambre a demandé au gouvernement de ne pas imposer des limites de capacité dans les stations de ski et de ne pas soumettre les prestataires de services des régions de ski à des restrictions plus sévères que celles imposées d’une manière générale aux branches correspondantes (hôtellerie, gastronomie, etc.). Les autorités doivent renoncer à de nouvelles mesures aussi longtemps qu’il n’est pas clairement prouvé que les concepts de protection en vigueur sont insuffisants.

L’UDC assume la présidence de la Confédération, du Conseil national et du Conseil des Etats

20.219 Conseil fédéral. Election du président de la Confédération et du vice-président du Conseil fédéral pour 2021
20.216 Conseil national. Election de la présidence
20.217 Conseil des Etats. Election du Bureau (présidence, vice-présidence, scrutateur, scrutateur suppléant)

L’UDC assumera à nouveau la présidence de la Confédération à partir de 2021. L’Assemblée fédérale deux chambres réunies a élu le 9 décembre 2020 Guy Parmelin à la présidence de la Confédération pour l’année 2021. Le nouvel élu devra relever de lourds défis durant son année présidentielle. Notre pays sera en effet durement frappé en 2021 non seulement par les conséquences sanitaires directes de la pandémie de Covid-19, mais aussi par les répercussions des mesures prises par l’Etat. La présidence du Conseil national et celle du Conseil des Etats pour 2021 échoient également à l’UDC, ces fonctions étant l’an prochain occupées par le conseiller national Andreas Aebi (BE) et le conseiller aux Etats Alex Kuprecht (SZ). L’an prochain l’UDC présidera donc non seulement le Conseil fédéral, mais aussi les deux chambres législatives fédérales.

L’UDC se bat avec succès contre un nouvel affaiblissement des dispositions sur l’expulsion

20.025 Développement de l’acquis de Schengen. Système d’information de Schengen (SIS)

Profitant du développement de l’acquis de Schengen, le Conseil fédéral a tenté de faire passer discrètement au Parlement la subordination du droit suisse de l’expulsion à la législation UE alors que cet accord ne l’exigeait pas. Il aurait ainsi appartenu à l’UE, respectivement à sa Cour de justice, de décider si une expulsion prononcée par un tribunal suisse peut être exécutée. Ce procédé équivaut à une violation de la Constitution fédérale. Le 28 novembre 2010, le souverain suisse a en effet approuvé avec une majorité de 52,9% des voix et avec 17,5 cantons l’initiative sur le renvoi des étrangers criminels. Durant la session d’automne 2020, l’UDC s’était déjà opposée avec succès à une telle tentative en obtenant sans doute pour la première fois que le Conseil national refuse un projet Schengen. Pendant cette session d’hiver, l’UDC a finalement réussi à faire inscrire dans le projet une réserve concernant l’expulsion d’étrangers criminels. Le Conseil des Etats et le Conseil national ont fini par approuver le développement de l’acquis de Schengen avec cette modification. Il est ainsi garanti que la directive UE correspondante ne s’applique pas aux décisions et aux exécutions des expulsions prononcées en Suisse.

Negatif

Les autres partis refusent d’intervenir rigoureusement contre le terrorisme

Motion d’ordre Aeschi Thomas: les interventions suivantes encore pendantes au Conseil national doivent être traitées durant la session d’hiver 2020:
19.3301 Motion. Addor Jean-Luc. Déchéance systématique de la nationalité pour les « voyageurs » du djihad doubles nationaux!
19.3306 Motion. Addor Jean-Luc. Pas de droit au retour pour les « voyageurs » du djihad!
19.3376 Motion. Büchel Roland. Agir de manière conséquente face au retour de djihadistes et face à la promotion du terrorisme
19.4005 Motion. Groupe UDC (Wobmann Walter). Halte à l’expansion de l’islam radical en Suisse!
19.3598 Motion. Quadri Lorenzo. Accès facile à l’aide sociale pour les djihadistes. La coupe est pleine!

Les événements qui se sont produits au Tessin ont une fois de plus mis en évidence en Suisse le danger émanant du terrorisme islamiste. La femme, qui a attaqué deux femmes en blessant grièvement l’une d’elles, est une adepte fanatique de l’organisation terroriste Etat islamique. Ce constat n’a pas empêché les autres partis politiques de refuser une intervention déterminée contre le terrorisme islamiste. Le groupe UDC avait déposé plusieurs interventions qui auraient permis de jeter les bases d’une meilleure protection de la population suisse contre des actes de terrorisme islamiste. Il s’agissait notamment de retirer la nationalité suisse aux doubles nationaux considérés comme dangereux, prêchant la haine et radicalisés. En outre, l’UDC proposait d’empêcher les « voyageurs du djihad », qui ont déclaré la guerre à la culture et au mode de vie suisses, de revenir dans notre pays. Elle exigeait également que les individus étrangers soutenant le terrorisme soient empêchés d’entrer en Suisse ou qu’ils soient expulsés s’ils s’y trouvent déjà. Les personnes considérées comme dangereuses, les prêcheurs propageant des messages de haine et les individus radicalisés ne doivent en aucun cas bénéficier de l’aide sociale. D’une manière générale, il faut empêcher tout soutien au terrorisme islamiste. Les communautés religieuses musulmanes radicalisées et leurs mosquées doivent être systématiquement surveillées. En outre, il faut enfin interdire strictement le financement étranger de maisons de prière, d’organisations et d’autres institutions islamiques. Il n’est pas acceptable de permettre que, sous le couvert de la liberté religieuse, des incitations à la haine contre notre société occidentale libérale, voire des assassinats soient soutenus en Suisse. La tolérance mal comprise et l’hypocrite correction politique dont font preuve les autres partis dans ce domaine sont totalement déplacées.

Les traducteurs soutenant les étrangers mal intégrés continuent d’être payés par les contribuables

19.303 In. cant. TG. Coûts de l’intégration

Cette initiative du canton de Thurgovie exige que la gratuité de l’enseignement primaire soit relativisée de manière que les coûts provoqués par des étrangers parlant une autre langue, mais refusant de faire un effort d’intégration, leur soient imposés. Chaque année les communes suisses supportent de lourdes charges financières parce que des enfants étrangers en âge de scolarité ne parlent pas une langue nationale. Cette initiative cantonale vise à rappeler à l’ordre les parents étrangers afin qu’ils veillent à ce que leurs enfants apprennent dans les délais utiles la langue nationale locale. Comme le Conseil des Etats, le Conseil national vient de décider que les contribuables suisses doivent continuer de payer les traducteurs assistant des étrangers mal intégrés. L’UDC a soutenu sans succès cette revendication justifiée du canton de Thurgovie.

La gauche écologiste, le centre et des parties du PLR apportent une majorité à la loi sur le tabac qui est hostile à l’économie

15.075 Loi fédérale sur les produits du tabac

Après le Conseil des Etats, le Conseil national s’est penché lui aussi sur le projet de loi sur les produits du tabac. La Petite Chambre avait apporté de nombreux durcissements à ce texte et formulé des interdictions supplémentaires de faire de la publicité dans la presse, sur internet et lors de manifestations internationales. C’est en vain que le groupe UDC a proposé le renvoi du projet au Conseil fédéral. Le groupe du centre, soutenu par les groupes PS, Verts et PVL, a voté pour une interdiction de la publicité dans l’espace public.  De plus, le Conseil national a inscrit dans la loi une interdiction des cigarettes mentholées. Au moins l’UDC a-t-elle réussi à empêcher que les cantons puissent imposer des prescriptions encore plus sévères concernant la publicité, le sponsoring et la promotion des ventes. Sous le couvert d’une prétendue protection de la santé, le Parlement a approuvé une loi qui se compose principalement de prescriptions aussi inutiles qu’hostiles à l’économie. Le projet retourne au Conseil des Etats.

 
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