Communiqué de presse

Groupe UDC: enfin une application plus dure de l’initiative sur le renvoi

Durant sa deuxième séance de préparation de la session d’été 2021, le groupe parlementaire fédéral de l’UDC a pris les décisions suivantes:

approuvée en 2010 par le peuple et les cantons, l’initiative pour le renvoi des étrangers criminels n’est appliquée que de manière lacunaire. Le groupe UDC soutient donc la motion « Expulsions par ordonnance pénale dans des cas mineurs, mais évidents » adoptée par la Commission des institutions politiques du Conseil national (CIP-CN). L’objectif de cette motion est de préciser l’application de l’expulsion obligatoire. A l’avenir non seulement les tribunaux, mais aussi les procureurs auraient le droit d’imposer par ordonnance pénale une expulsion dans des cas mineurs, mais évidents. La motion exige en outre que la Confédération et les cantons harmonisent enfin le recensement de données concernant les expulsions et l’application de la clause de rigueur.

– le groupe UDC s’oppose en revanche aux interventions 21.3459 et 21.3460 de la Commission des transports et des télécommunications (CTT). La motion 21.3459 exige un soutien financier en faveur des transports publics frappés par la crise due à la pandémie de Covid-19. A l’avenir non seulement le trafic local et touristique, mais aussi le trafic à longue distance bénéficieraient de l’argent des contribuables. Du point de vue de l’UDC, il s’agit là d’une violation d’un tabou, car le trafic à longue distance doit couvrir ses coûts sans subventions publiques. S’agissant du trafic local, la responsabilité en incombe aux collectivités qui le commandent, donc les cantons et les communes. Un subventionnement fédéral provoquerait des incitations contreproductives, car les cantons ne verraient plus la nécessité de réduire l’offre de prestations en cas de crise. Quant au soutien du trafic de marchandises réclamé par la motion 21.3460, il n’est pas nécessaire de l’avis de l’UDC: d’une part, les transports de marchandises ont déjà retrouvé leur niveau d’avant la pandémie, d’autre part, cette intervention chargerait la Confédération du déficit du trafic de marchandises.

– le groupe UDC est d’avis que le compte d’Etat 2020 peut être accepté dans la situation particulière actuelle. En raison de la crise due à la pandémie, ce compte boucle avec un déficit record de 15,8 milliards de francs. Concernant les crédits supplémentaires, le groupe UDC demande cependant de biffer la contribution fédérale de 64 millions de francs destinée au financement initial des tests répétitifs dans les cantons. La Confédération a jusqu’ici supporté la principale charge financière de la pandémie. Les cantons doivent eux aussi y participer, d’autant plus que la plupart d’entre eux affichent des déficits relativement modestes, voire des bénéfices.

Le groupe UDC critique la décision du Conseil fédéral de distribuer à nouveau à l’étranger des centaines de millions de francs d’argent des contribuables suisses. Concrètement, le gouvernement prévoit de soutenir avec un montant de 300 millions de francs l’initiative globale  » Access to Covid-19 Tools Accelerator ». Or, la Suisse a déjà apporté une aide d’une valeur de 343 millions de francs à la lutte internationale contre la pandémie sous forme de contributions financières et de prêts sans intérêt – en plus du budget ordinaire de l’aide humanitaire et la coopération au développement. L’UDC estime donc que le crédit supplémentaire de 300 millions de francs doit être refusé ou du moins être compensé dans le budget du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

 
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