Je ne suis ni Vladimir Petkovic ni Murat Yakin… Mais pour avoir joué au ballon rond, notamment dans les rangs du FC Conseil national, je vous le dis tout simplement : cette initiative est un superbe autogoal !
Parce que, à la place d’alléger les impôts sur les salaires et, soi-disant imposer équitablement le capital, l’initiative des jeunes socialistes va augmenter les impôts.
En examinant cette initiative dans le détail, on s’aperçoit qu’elle aura des conséquences désastreuses pour notre pays et pour l’ensemble de son économie…
des PME aux entreprises familiales en passant par les personnes à revenu modeste.
Bref tout le monde sera concerné. Tout le monde, à 100% ! Avant d’entrer dans le détail et avec quatre exemples, vous démontrer la dangerosité de cette initiative, que je vous dise : augmenter les impôts est une proposition typiquement de gauche, aujourd’hui emballée différemment.
Les jeunes socialistes demandent le principe d’une taxation à 150% et, surtout, sur des revenus du capital qui ne sont pas encore définis : une belle ambiguïté de l’initiative !
Qui est également une dangereuse centralisation fiscale qui met en péril notre fédéralisme.
L’initiative prévoit une ponction sur le capital des entreprises. Les conséquences sont claires…
Les entreprises verront leurs ressources financières disponibles diminuer.
Or, aujourd’hui plus que jamais, et tout particulièrement maintenant au sortir de cette crise du Covid-19, maintenant que notre économie a du retard, nos entreprises ont besoin de ces fonds pour vivre, parfois pour survivre, pour investir, pour créer des emplois, pour encourager les apprentis.
Avec cette initiative, l’esprit d’entreprise sera affaibli par des idéologies. Au contraire, nous devons créer des conditions-cadres pour permettre à notre économie de reprendre son élan et, peut-être ainsi, éviter une crise économique plus grave.
Non aux fantasmes de gauche !
Je vous le disais il y a un instant : à 100%, cette initiative 99 touchera tout le monde.
Voyons cela avec quatre exemples…
L’initiative touchera l’ensemble de nos activités commerciales et surtout les PME.
Que va-t-il se passer si nos PME doivent payer davantage d’impôts ? Le résultat est simple : moins d’argent pour créer de nouveaux emplois, moins d’argent pour investir dans de nouvelles infrastructures.
Un cercle néfaste qui touchera aussi tous les fournisseurs régionaux de nos PME.
L’initiative touchera les entreprises familiales.
Deuxième exemple : l’initiative punit les entrepreneurs qui ont constitué des réserves, parcimonieusement, des réserves notamment bien utiles en cas de succession.
On sait bien aujourd’hui combien il est difficile de trouver la bonne personne pour reprendre une entreprise familiale… Pourquoi augmenter les difficultés en ponctionnant ces capitaux, le fruit de beaucoup d’efforts ?
L’initiative torpille les générations futures de nouveaux entrepreneurs au nom d’une idéologie extrême.
L’initiative concernera les personnes à revenus modestes.
Oui, contrairement à ce que la gauche argumente, leur initiative va nuire aux personnes à revenus modestes.
Prétendre le contraire est une tromperie.
Faute d’argent, une entreprise va supprimer des emplois, va créer du chômage.
En étant trop imposée dans notre pays, une grande entreprise internationale va regrouper, délocaliser.
Toutes des mesures qui frappent les plus démunis, ceux que, paraît-il, l’idéologie de gauche entend défendre…
Et finalement, l’initiative frappera les initiants eux-mêmes…
L’ouragan fiscal provoqué par cette initiative va frapper toutes celles et tous ceux qui ont investi de l’argent, possèdent une maison, un appartement, dirigent une entreprise…
Propriétaires, agriculteurs, jeunes entreprises, tout le monde va être concerné.
Et cette initiative va entraîner une baisse des salaires, une augmentation du chômage.
Mesdames, Messieurs,
Nous pouvons être fiers de notre situation économique. Grâce au travail de tous et de chacun.
Mais notre économie a besoin de libertés entrepreneuriales et d’impôts bas.
Il faut donc dire « NON » à cette centralisation fiscale socialiste et à la redistribution.
Il faut donc dire « NON » à cette initiative des jeunes socialistes.
Et, le 26 septembre prochain,
il ne faudra pas dire « NON » à 99%…
mais bien à 100% !
Je vous remercie de votre attention.