Il faut des contrôles aux frontières et de nouvelles quarantaines strictes
L’OFSP, les cantons et les médias paniquent et veulent exclure les non-vaccinés de la vie sociale. Nous ne devons pas le permettre ! Au lieu de diviser la société, la lutte contre la pandémie du corona nécessite des mesures à nos frontières et le renforcement de la responsabilité personnelle.
Le conseiller fédéral Alain Berset a annoncé au printemps que la phase de normalisation commencerait par la levée des mesures de protection du corona dès que toutes les personnes disposées à se faire vacciner en Suisse l’auraient été. C’est désormais le cas. Tous ceux qui voulaient être vaccinés contre le Covid-19 pouvaient le faire. Dans ce contexte, le Conseil fédéral a entamé la phase dite de normalisation à la mi-août. Mais ceux qui pensaient que la levée des mesures obligatoires y serait liée se trompent. Le Conseil fédéral s’en tient à toutes ses mesures et veut même les renforcer à peine quelques semaines plus tard. L’OFSP, la Task Force Covid, certains cantons et les médias montent à nouveau au créneau. Car, de leur point de vue, il faut convaincre davantage de personnes de se faire vacciner. Mais au lieu de le faire par l’information et une offre de vaccination plus large et plus mobile, ils veulent obliger les citoyens à se faire vacciner sur le dos des restaurants, des centres de fitness et des installations de loisirs. Ils veulent rendre l’accès à la détente et aux loisirs des gens plus difficile pour les forcer à se faire vacciner et répondre ainsi à l’obsession de nos instances dirigeantes : vacciné, guéri, testé ! Il s’agit là d’une vaccination obligatoire qui ne veut pas dire son nom. Parce qu’entre nous: qui veut se faire tester pour boire un café au café du coin ? Le Conseil fédéral ne fait que diviser la société et introduire une société à deux classes : ceux qui ont le fameux certificat peuvent déguster leur café à l’intérieur, ceux qui n’en ont pas doivent rester dehors. Et ce que l’État ne veut pas exécuter aux frontières, nous autres, restaurateurs, sommes maintenant censés le faire pour eux dans nos propres établissements. Nous devons ainsi jouer les gendarmes auxiliaires de l’État.
Une telle politique est inacceptable ! Avec l’extension de l’obligation du certificat, le Conseil fédéral et les cantons détournent l’attention de leurs propres égarements et de leurs incapacités. En ce sens, ils n’ont rien appris de l’année dernière. Depuis le début de la pandémie, il est apparu clairement qu’il est important de prendre des mesures strictes en matière de contrôle des frontières et de réglementation des entrées, et que le traçage des contacts doit fonctionner. Or, avant les vacances d’été, le Conseil fédéral a levé pratiquement toutes les quarantaines. La moitié des Suisses se sont déplacés à l’étranger. Avec des conséquences désastreuses : la majorité des patients atteints par le virus du corona dans les hôpitaux et surtout dans les unités de soins intensifs sont des rapatriés de vacances, principalement originaires des Balkans. Cela démontre clairement que le Conseil fédéral doit commencer par un contrôle strict aux frontières au lieu d’accabler une fois de plus la restauration locale. Toute personne provenant de zones à risque doit être mise en quarantaine. Et les cantons sont également appelés à faire face à leurs obligations en matière de politique de santé. Il est inacceptable que les PME suisses doivent à nouveau faire les frais de cette soupe à la grimace mal mijotée par nos autorités.