L’UDC est sidérée par la vente de RUAG Ammotec à l’étranger. La Suisse ne dispose dès lors plus de sa propre capacité de production de munitions. Au regard de la guerre qui se déroule à l’Est, cette vente est totalement irresponsable et témoigne du fait que les autres partis et la majorité du Conseil fédéral refusent toujours de reconnaître les signes des temps que nous vivons.
En tant que pays neutre et indépendant, la Suisse doit pouvoir garantir sa capacité de défense de façon autonome. C’est la raison pour laquelle le Conseil fédéral a toujours souligné, autrefois, l’importance de disposer d’une production de munitions suisse. Il est dès lors totalement incompréhensible que le Conseil fédéral fasse désormais volte-face sur ce point. La guerre en Ukraine nous prouve clairement que la paix perpétuelle est une illusion et seuls ceux qui refusent complètement de voir la vérité en face s’attèlent désormais à la fragilisation de la défense de notre pays.
En cas de crise extrême, il est crucial que la Suisse soit indépendante de l’étranger, y compris dans le domaine de la sécurité. Toutefois, au lieu de tendre vers cette indépendance et de veiller à ce que certaines unités de production, comme celles du fusil d’assaut 90 (Fass90) soient rapatriées sur sol helvétique, le Conseil fédéral et les autres partis affaiblissent nos défenses par la vente de RUAG Ammotec à l’étranger. Il est d’ailleurs tout aussi inacceptable que cette vente engendre la perte d’emplois en Suisse.
Seule l’UDC s’engage encore au Parlement et au sein de la Commission de sécurité pour la sécurité de la Suisse, par exemple à travers la motion 19.3154 « Il faut assurer la sécurité de notre approvisionnement. RUAG Ammotec ne doit pas être vendue ». Les autres partis exigent l’adhésion de la Suisse au Conseil de sécurité de l’ONU, détruisent la neutralité de la Suisse et l’entrainent dans des conflits étrangers au lieu de veiller à la sécurité de leur propre pays.