La guerre en Ukraine a aussi des conséquences pour les habitants de notre pays. Les prix des combustibles et des carburants ont massivement augmenté et le pouvoir d’achat diminue, ce qui pèse de plus en plus lourd sur l’économie et la classe moyenne. Alors que les pays voisins ont d’ores et déjà réagit, le Conseil fédéral attend. Les prix de l’essence, du diesel et du mazout doivent aussi être réduits en Suisse et sans attendre. Le groupe parlementaire fédéral UDC a déposé plusieurs interventions en ce sens et demandent qu’elles soient traitées rapidement, lors d’une session extraordinaire en marge de la session d’été.
Les prix des carburants et des combustibles ont subi une augmentation historique et ce sont les consommateurs qui en paient les conséquences, perdant toujours davantage de pouvoir d’achat. Les personnes âgées, les familles et les personnes ayant un besoin impératif de se déplacer en voiture sont particulièrement exposées et ne pourront bientôt plus se déplacer, ni se chauffer. Pendant que les pays voisins s’affairent à baisser les prix de l’essence et du diesel, le Conseil fédéral ne fait rien face à la perte du pouvoir d’achat des habitants de la Suisse.
Le groupe UDC a déposé plusieurs motions pour faire face en ce sens, tant au Conseil des Etats qu’au Conseil national, afin d’alléger sans attendre la charge fiscale des particuliers et des entreprises. Les motions sont les suivantes :
Augmenter le budget de l’armée jusqu’à 1% du PIB d’ici 2030
En raison de la situation géopolitique actuelle, le groupe UDC approuve unanimement la motion 22.3367 de la Commission de la politique de sécurité (CPS), qui a pour objectif l’augmentation progressive des dépenses militaires dès 2023, afin d’atteindre 1% du PIB d’ici 2030 au plus tard (portant ainsi le budget de l’armée à environ 9 milliards de francs). Lors des dernières décennies, c’est surtout la gauche qui a œuvré pour un démantèlement constant de notre armée ; résultat, notre armée présente aujourd’hui d’importants déficits en termes de modernisation et d’équipement complet. Pour l’UDC, les moyens supplémentaires doivent être utilisés, par exemple, pour des projets d’armement ainsi que pour une augmentation des effectifs de l’armée (120’000 personnes).
Dossier électronique du patient : oui à une réduction des coûts, non à une surveillance totale
Le groupe UDC apporte son soutien unanime à la motion 22.3015 « Concevoir un dossier électronique du patient adapté à la pratique et garantir son financement » déposée par la commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS-N). Une attention particulière est portée aux économies de coûts possibles. Les expériences réalisées via le certificat Covid ont fait naître un certain scepticisme et la prudence reste de mise, raison pour laquelle l’UDC s’engagera clairement, lors de l’élaboration du cadre juridique, afin d’empêcher fermement une surveillance totale.