L’assemblée des délégués de l’UDC Suisse à Baar (ZG) s’est concentrée sur la crise énergétique et sur la question de savoir ce qu’il faut faire à l’avenir pour garantir un approvisionnement en électricité sûr, indépendant et abordable. Pour l’UDC Suisse, il est clair que l’interdiction technologique doit impérativement être supprimée de la loi. Les délégués ont en outre pris les mots d’ordre pour les votations du 25 septembre : ils ont clairement dit OUI aux deux projets AVS et à la réforme de l’impôt anticipé, et NON à l’initiative extrême sur l’élevage.
La Suisse est menacée par une crise énergétique d’une ampleur sans précédent. Dès cet hiver, nous pourrions manquer de gaz et, pire encore, d’électricité. Cela aurait des conséquences catastrophiques pour tous les habitants de notre pays. Une pénurie d’électricité menace nos moyens de subsistance. Une pénurie d’électricité est synonyme de chaos, de pauvreté, de faim, de froid et de mort. La raison de cette crise est la politique énergétique idéologique de la gauche rose-verte complètement ratée, qui mise encore sur la Stratégie énergétique 2050 qui a pourtant manifestement échoué.
Lors de leur assemblée à Baar (ZG), les délégués de l’UDC Suisse se sont penchés sur la question de savoir comment maîtriser la crise énergétique à court terme et comment garantir un approvisionnement énergétique sûr et abordable à moyen et long terme.
Le président du groupe parlementaire socialiste et Conseiller national Roger Nordmann et Stefan Brupbacher, directeur de l’Association suisse de l’industrie des machines, des équipements électriques et des métaux Swissmem, sont intervenus en tant qu’orateurs invités. « La Suisse importe 70% de ses besoins en énergie », a déclaré Roger Nordmann. « Pour l’avenir, nous devrions miser beaucoup plus sur les énergies indigènes qui arrivent gratuitement dans le pays, comme l’eau, le vent, le soleil et la biomasse ». Le Conseiller national Albert Rösti a choisi des mots clairs : « Aucun pays au monde ne scierait la branche sur laquelle il est assis ». C’est pourtant ce que la gauche rose-verte a fait avec la Stratégie énergétique et le démantèlement de la centrale nucléaire de Mühleberg qui en découle. « Pour que la prochaine génération dispose à nouveau d’un approvisionnement en électricité écologique, sûr et abordable, la Suisse doit être ouverte à la technologie et supprimer de la loi l’interdiction de construire de nouvelles centrales nucléaires. Et ce d’autant plus que nous aurons besoin de beaucoup plus d’électricité à l’avenir, ne serait-ce qu’en raison de l’immigration massive », a déclaré Albert Rösti. Le directeur de Swissmem, Stefan Brupbacher, s’est joint à la demande de suppression de l’interdiction de la technologie. « La crise énergétique impacte fortement l’industrie. Il faut éviter les contingentements et les interruptions, au risque de perdre la confiance en nos institutions ». Selon lui, il est nécessaire d’exploiter pleinement le potentiel de production à court terme et de lancer un mouvement d’économie d’énergie auquel tout le monde participe. « En outre, nous devons développer toutes les sources d’énergie, sans œillères ni idéologie. De fait, les interdictions technologiques existantes doivent être levées ».
Mots d’ordre : 3x OUI, 1x NON
Les délégués de l’UDC Suisse ont pris position en vue des votations du 25 septembre prochain : Par 292 voix pour, 3 voix contre et 5 abstentions, ils ont clairement dit OUI aux deux projets de réforme de l’AVS (« Financement additionnel de l’AVS par un relèvement de la TVA » et « Modification de la loi fédérale sur l’assurance-vieillesse et survivants (AVS 21) »). L’AVS est l’œuvre sociale la plus importante de Suisse et la réforme est urgente, car il en va du financement et de la stabilité de la prévoyance vieillesse de tous les habitants de la Suisse.
En revanche, les délégués disent NON à l’initiative d’extrême gauche sur l’élevage, par 304 voix contre 8 et 2 abstentions. Cette initiative néfaste n’apporte rien au bien-être des animaux, mais elle entraînerait une hausse des prix des denrées alimentaires et une augmentation des importations, ce qui rendrait la Suisse encore plus dépendante de l’étranger.
Pour des raisons de temps et parce que le projet n’est pas contesté, le comité du parti a décidé à l’unanimité et de manière définitive, avant l’assemblée des délégués, de dire OUI à la réforme de l’impôt anticipé. La réforme profite à tous : L’Etat, l’économie, les petits épargnants et les détenteurs d’obligations. En votant OUI, nous rapatrions en Suisse une opération importante qui se déroule aujourd’hui à l’étranger en raison de l’impôt anticipé. Des recettes fiscales et de la valeur ajoutée perdues reviendront ainsi dans notre pays.
Au total, 338 délégués et 55 invités ont participé à l’assemblée.