Je vous souhaite la bienvenue à la conférence de presse de l’UDC Suisse. Nous annonçons aujourd’hui le lancement d’un référendum contre la loi sur le gaspillage de l’électricité, également connue sous le nom de contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers, ou encore « loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat ». Voici nos intervenants :
Pourquoi l’UDC lance-t-elle ce référendum ? Tout simplement parce que la loi sur le gaspillage de l’électricité aggrave la crise énergétique et électrique que nous traversons actuellement. C’est un véritable poison pour notre économie, pour notre prospérité et fléau pour tous les habitants de la Suisse.
En outre, cette loi est aussi un véritable fléau sur le plan démocratique : c’est une procuration générale pour le Conseil fédéral, favorisant ce contre quoi l’UDC a toujours mis en garde : la dictature écologiste. Avec son aide, la population doit être rééduquée et doit en payer le prix fort. La loi n’engendre pas seulement un gaspillage colossal d’électricité, elle engloutit également des centaines de milliards de francs.
Au regard de la portée conséquente de cette loi, il est clair, aux yeux de l’UDC, que le peuple doit avoir le dernier mot ! Voilà pourquoi nous lançon un référendum.
Mes collègues vont maintenant vous donner des détails à ce sujet. Je donne sans plus attendre la parole à Monsieur le Conseiller national Michael Graber, président du comité référendaire.
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Mesdames et Messieurs, je me permets de faire une petite synthèse : la dangereuse loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat est en réalité une loi gourmande en électricité. Le mazout, l’essence, le diesel et le gaz seront interdits, ce qui aura pour conséquence une augmentation massive de la consommation d’électricité, ce alors que nous en manquons déjà aujourd’hui.
Cela ne peut guère fonctionner. Derrière cette loi se cachent les mêmes fausses promesses que celles qui ont été formulées au sujet de la Stratégie énergétique 2050. Nous ne devons pas répéter ces mêmes erreurs, sinon, nous ruinerons notre économie, notre prospérité et la sécurité de notre approvisionnement. Cette loi risque de causer des dommages massifs à la Suisse et de coûter plusieurs centaines de milliards de francs. Nous devons absolument empêcher cela.