Réunis en assemblée aujourd’hui à Seedorf (Uri), les délégués de l’UDC Suisse ont rejeté aussi bien la loi sur l’aménagement du territoire que la révision de la loi sur les épizooties.
Réunis en assemblée aujourd’hui à Seedorf (Uri), les délégués de l’UDC Suisse ont rejeté aussi bien la loi sur l’aménagement du territoire que la révision de la loi sur les épizooties.
Le peuple suisse décidera le 3 mars 2013 de la loi révisée sur l’aménagement du territoire qui a été conçue comme un contreprojet à l’initiative pour la protection du paysage. L’Union suisse des arts et métiers (USAM) a réussi à faire aboutir un référendum contre ce projet. Les auteurs de l’initiative ont retiré leur texte sous conditions.
Comme l’a expliqué le conseiller national Markus Hausammann aux délégués, la révision de la LAT vise à endiguer la dispersion de l’habitat et à donner à la Confédération les moyens légaux de renforcer le contrôle du développement des zones d’habitation. Ayant placé son exposé sous le titre de « Révision de la loi sur l’aménagement du territoire: chronique d’une décision erronée », le conseiller national et président de l’USAM, Jean-François Rime, a exposé les inconvénients de ce projet:
Les délégués ont suivi par 321 voix contre 33 la proposition de refuser la révision de la loi sur l’aménagement du territoire.
Le 25 novembre 2012 les citoyennes et citoyens voteront sur un seul objet au niveau fédéral, la révision de la loi sur les épizooties. Un référendum a abouti contre ce projet soutenu par le Conseil fédéral et le Parlement. Hansjörg Walter, conseiller national et président de l’Union suisse des paysans, et Yvette Estermann, conseillère nationale, ont présenté des exposés contradictoires sur ce thème. Pour le premier, la nouvelle loi sur les épizooties améliore les bases d’une prévention efficace. Des effectifs d’animaux sains sont indispensables à une agriculture performante, car les épizooties comportent un très grand potentiel nuisible et certaines de ces maladies sont même transmissibles à l’être humain. Le refus du projet a été motivé comme suit: la loi révisée sur les épizooties porte atteinte à la responsabilité individuelle des détenteurs d’animaux et des vétérinaires. Les campagnes de vaccination peuvent aussi avec des effets secondaires négatifs pour les animaux et les humains. Enfin, cette réforme renforcerait une fois de plus la concentration du pouvoir auprès de la Confédération.
Après un débat animé, les délégués ont décidé de recommander le rejet de la nouvelle loi sur les épizooties par 250 voix contre 89.