Manifestation/assemblée

Assemblée des délégués du 15 janvier 2011 à Emmenbrücke (LU)

Les valeurs fondamentales que sont la liberté et la responsabilité individuelle seront au coeur de la première assemblée des délégués de cette année électorale 2011. Ces valeurs sont toujours plus menacées, que ce soit par la politique du Conseil fédéral dans le cadre de l’accord de Schengen ou encore par l’initiative socialiste contre les armes, projet dangereux pour la sécurité de notre pays et dont le peuple décidera le 13 février 2011…

Les valeurs fondamentales que sont la liberté et la responsabilité individuelle seront au coeur de la première assemblée des délégués de cette année électorale 2011. Ces valeurs sont toujours plus menacées, que ce soit par la politique du Conseil fédéral dans le cadre de l’accord de Schengen ou encore par l’initiative socialiste contre les armes, projet dangereux pour la sécurité de notre pays et dont le peuple décidera le 13 février 2011.

Le Conseil fédéral a mené sa campagne pour l’adhésion de la Suisse à l’accord de Schengen avec les arguments d’un renforcement de la sécurité et d’une politique des visas commune ainsi que par la promesse que les traités de Schengen et de Dublin ne coûteraient « que » 7,4 millions de francs en moyenne par an à la Suisse. La réalité est juste inverse: la sécurité intérieure a baissé; la criminalité, notamment de type transfrontalier, a augmenté; la Suisse n’est plus maîtresse de sa politique des visas. La vague d’immigration et les problèmes consécutifs à la levée du visa pour les ressortissants de Macédoine, de Serbie, du Monténégro et, depuis le 15 décembre 2010, également d’Albanie, de Bosnie et d’Herzégovine sont passés sous silence. Exécutant fidèlement le mandat qu’elle a reçu lors de l’assemblée des délégués du 1er mai 2010, l’UDC a dressé le bilan de la politique de Schengen.

L’initiative populaire socialiste « pour la protection face à la violence des armes » exige de la Confédération des prescriptions détaillées sur l’acquisition, la détention et le port d’armes ainsi que sur l’utilisation et la transmission d’armes, d’accessoires pour armes et de munitions. Les membres de l’armée n’auront plus le droit d’emporter leur arme à domicile et les anciens militaires libérés de leurs obligations ne pourront plus acheter leur arme personnelle. L’objectif final de cette initiative est évident: il s’agit une fois de plus de mettre sous tutelle les citoyennes et les citoyens responsables. Or, le problème, ce ne sont pas les armes, mais les personnes qui les utilisent abusivement, notamment à des fins criminelles

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