Les déclarations contradictoires du Conseil fédéral concernant d’éventuelles négociations sur un paquet « accords bilatéraux III » exigent une rapide mise au point. En outre, la demande d’adhésion toujours pendante à Bruxelles doit enfin être retirée. Il est évident pour l’UDC que les partis qui refusent de retirer cette demande veulent pousser la Suisse dans l’UE – nonobstant leurs dénégations hypocrites.
Les déclarations contradictoires du Conseil fédéral concernant d’éventuelles négociations sur un paquet « accords bilatéraux III » exigent une rapide mise au point. En outre, la demande d’adhésion toujours pendante à Bruxelles doit enfin être retirée. Il est évident pour l’UDC que les partis qui refusent de retirer cette demande veulent pousser la Suisse dans l’UE – nonobstant leurs dénégations hypocrites.
L’UE est toujours enfoncée dans une crise profonde. L’endettement public ne cesse de croître. Cette organisation a dégénéré au niveau d’une union de transfert dans laquelle les uns paient pour les autres. Cela n’empêche pas la classe politique helvétique de multiplier les efforts pour faire entrer la Suisse dans l’UE en faisant des concessions les unes après les autres. L’UE exige de la Suisse de nouvelles concessions institutionnelles en vue de la conclusion d’autres accords bilatéraux. En réalité, il s’agit de la reprise automatique du droit UE par la Suisse. Il n’est pas important de savoir s’il résultera de ces négociations un accord-cadre avec l’UE ou si d’autres mécanismes de reprise du droit UE et son imposition en Suisse seront adoptés. Dans tous les cas, la Suisse y perdrait encore un peu plus de sa souveraineté – ce que l’UDC n’acceptera en aucun cas. Nous continuerons à nous battre avec détermination pour une Suisse indépendante et souveraine.
Le Conseil fédéral se détourne de plus en plus des intérêts réels suisses et construit des châteaux en Espagne. Ce fut clairement le cas avec les accords Schengen/Dublin. Des promesses excessives et intenables ont été faites au peuple avant la votation sur ces accords. La réalité est que l’accord de Dublin est à bout de souffle. Pour la Suisse, une seule conclusion s’impose désormais: se retirer le plus rapidement possible de l’aventure Schengen/Dublin et reprendre le contrôle de ses frontières. Réunis en assemblée les 500 délégués et invités ont approuvé à l’unanimité résolution concernant la politique européenne à l’intention de Micheline Calmy-Rey.