Réunis à Näfels dans le canton de Glaris, les délégués de l’UDC Suisse ont pris position par 393 voix contre 1 pour la sécurité de la Suisse: Oui à l’armée – OUI à l’acquisition de l’avion de combat Gripen. Le refus de l’initiative des syndicats pour des salaires minimums fut unanime.
Réunis à Näfels dans le canton de Glaris, les délégués de l’UDC Suisse ont pris position par 393 voix contre 1 pour la sécurité de la Suisse: Oui à l’armée – OUI à l’acquisition de l’avion de combat Gripen. Le refus de l’initiative des syndicats pour des salaires minimums fut unanime.
Les délégués de l’UDC Suisse ont clairement fait comprendre aujourd’hui que celles et ceux qui sont pour la Suisse et sa neutralité armée sont aussi pour une défense nationale indépendante qui ne peut renoncer à des forces aériennes performantes. La sécurité de notre pays est d’ailleurs parfaitement supportable du point de vue financier. Par cent francs que la Confédération dépense annuellement, elle consacrera 45 centimes durant les dix à venir à la défense de notre espace aérien. La protection du toit de la Suisse vaut bien cela. Voilà qui démontre aussi clairement que pour les auteurs du référendum le Gripen n’est qu’un prétexte: leur but réel est l’affaiblissement par étapes de l’armée suisse et finalement sa suppression. Les citoyennes et les citoyens, qui veulent une armée performante, votent donc OUI le 18 mai prochain au renouvellement de nos forces aériennes.
L’initiative socialiste sur les salaires minimums a été rejetée à l’unanimité des délégués UDC. Les participants au débat on notamment relevé les conséquences nuisibles d’un revenu uniforme imposé dans toutes les régions du pays. Les coûts des loyers, de la nourriture et de diverses prestations de service sont en effet beaucoup moins élevés en campagne que dans les grandes villes. Cette initiative nuit tout particulièrement à ceux que les initiateurs entendent protéger: un salaire minimum évince les plus faibles du marché du travail – notamment les travailleurs à temps partiel – et entrave l’entrée dans la vie professionnelle, surtout des jeunes. C’est une vision irréaliste et typiquement socialiste que de vouloir soumettre toutes les régions, branches et qualifications au même régime. Voilà pourquoi il n’y a qu’une seule réponse à donner au scrutin du 18 mai: non au projet socialiste d’un salaire minimum.