Non à l’impôt sur les successions et à l’impôt médiatique
Salutations et ouverture de l’assemblée des délégués
Toni Brunner, conseiller national, président du parti, Ebnat-Kappel (SG)
Renforcer l’économie suisse – garantir l’emploi
Albert Rösti, conseiller national, Uetendorf (BE)
OUI à l’initiative populaire "Imposer les successions de plusieurs millions pour financer notre AVS (Réforme de la fiscalité successorale)"
Jacques-André Maire, conseiller national PS, Les Ponts-de-Martel (NE)
NON à un nouvel impôt fédéral sur les successions et donations !
Guy Parmelin, conseiller national UDC, Bursins (VD)
OUI à la révision de la loi sur la radio-télévision
Valérie Piller Carrard, conseillère nationale PS, Cheyres (FR)
Non au nouvel impôt médiatique Billag
Jean-François Rime, conseiller national UDC, président de l’Union suisse des arts et métiers, Bulle (FR)
L’assemblée des délégués de l’UDC Suisse a adopté aujourd’hui deux mots d’ordre en vue des votations fédérales du 14 juin 2015. Elle a refusé à l’unanimité avec 324 voix et aucune abstention un impôt national sur les successions qui porte atteinte à la souveraineté fiscale cantonale et menace chaque année des milliers d’emplois en Suisse. Les délégués ont également rejeté à l’unanimité par 315 voix pour et une seule contre la révision de la loi sur la radio et la télévision introduisant un impôt médiatique indépendant que le Conseil fédéral pourrait augmenter à bien plaire alors que la redevance radio/TV actuelle est déjà excessivement élevée.
Cela fait des années que l’UDC se bat systématiquement contre de nouveaux impôts et redevances. Par conséquent, les délégués de l’UDC réunis aujourd’hui à Fribourg se sont opposés massivement aux deux projets soumis au souverain le 14 juin prochain.
Avec son initiative populaire "Imposer les successions de plusieurs millions pour financer notre AVS (Réforme de la fiscalité successorale)", la gauche exige une forte imposition des héritages au niveau national. Tous les héritiers, également les descendants directs, seraient imposés. Cette fiscalité fait peser une lourde menace sur la pérennité des entreprises familiales. Chaque année, quelque 12 000 emplois risquent de disparaître en Suisse. Les délégués recommandent donc à l’unanimité de rejeter cette dangereuse initiative.
La révision de la loi sur la radio et la télévision (LRTV) introduit un impôt médiatique frappant tous les ménages et toutes les entreprises. Que l’on possède un appareil récepteur ou non, que l’on puisse consommer des programmes radio/TV ou non, cela n’a aucune importance: tout le monde doit passer à la caisse. La redevance radio/TV actuelle a été augmentée de 66% durant les 25 ans écoulés. La nouvelle loi donne un chèque en blanc au Conseil fédéral en lui permettant d’augmenter à bien plaire l’impôt médiatique. Les délégués UDC se sont opposés par 315 voix contre une seule à ce projet démesuré.