L’intention des initiateurs est certes bonne, mais leur projet passe à côté de l’objectif visé puisqu’il combine une limitation rigide et purement quantitative de l’immigration avec l’engagement de 10% des fonds d’aide au développement en faveur du planning familial dans les pays en voie de développement. En menant une politique familiale active dans ces pays, la Suisse contreviendrait à son principe traditionnel de ne pas se mêler de la politique intérieure d’autres Etats.