L’intégration commence dans le cœur
Par sa nature même, l’être humain est destiné à s’adapter en permanence. Depuis notre naissance, ce n’est pas le monde qui s’adapte à nos besoins et à nos attentes, mais nous-mêmes qui nous adaptons à la vie sur Terre. Il en va de même d’un immigré : c’est à lui de s’intégrer dans le pays qui l’accueille.
Les immigrés qui refusent d’apprendre la langue parlée à leur lieu de domicile, qui ne respectent pas l’ordre juridique suisse ni les mœurs locales et qui vivent aux frais de l’État n’ont aucune volonté d’intégration et n’ont rien à faire en Suisse ! Aucune entreprise dans le monde n’engagerait quelqu’un qui ne veut pas travailler pour elle. De même, l’État se doit d’expulser toute personne qui ne fait que générer des frais inutiles et ne veut pas s’intégrer.
Toutes tentatives étatiques de corriger les dysfonctionnements actuels à travers des programmes incitatifs, selon le « principe de l’arrosoir », sont condamnées à l’échec. Elles partent de la prémisse erronée que les personnes qui immigrent en Suisse ont simplement besoin d’aide pour réussir leur intégration. On oublie ici le facteur « humain ».
La grande majorité des personnes qui s’installent en Suisse s’intègrent bien. Ces immigrés n’attendent pas que l’État vienne leur proposer un encadrement ni qu’il leur offre gratuitement tous les programmes d’intégration imaginables. Ils prennent les choses en main et font de leur mieux pour se faire une place ! Et puis il y a les immigrés qui ne sont pas disposés à s’adapter et qui voient la Suisse comme un buffet en libre-service. Cette attitude nuit avant tout aux immigrés qui s’adaptent et s’intègrent correctement.
Cet été, c’était le vingtième anniversaire de mon arrivée en Suisse, depuis la Slovaquie. Pour moi, apprendre l’allemand et m’intégrer rapidement était la première priorité. Je voulais devenir dès que possible un membre à part entière de cette société ! Je n’avais certainement besoin de personne qui me dise qu’il était important de s’intégrer. L’intégration est en effet une question de volonté et commence dans le cœur.