Pour le bien de la Suisse
Le 9 décembre 2015 entrera dans l’histoire de l’UDC. En effet, pour la première fois depuis que la Confédération existe, l’UDC dispose de deux conseillers fédéraux issus de deux régions linguistiques différentes.
Le 9 décembre 2015 entrera dans l’histoire de l’UDC. En effet, pour la première fois depuis que la Confédération existe, l’UDC dispose de deux conseillers fédéraux issus de deux régions linguistiques différentes. Avec Guy Parmelin, c’est la première fois qu’un politicien de la Suisse romande siège au sein de notre gouvernement pour y représenter notre parti. Notre autre représentant, Ueli Maurer, a lui aussi été honorablement élu pour un nouveau mandat.
La concordance est ainsi rétablie et l’UDC dispose à nouveau de deux conseillers fédéraux sur sept. Après huit ans, la population est enfin à nouveau représentée comme elle l’a souhaité. Le combat pour une Suisse indépendante et souveraine, la question toujours plus épineuse de la migration et un Etat raisonnable et non pas tentaculaire, voilà des problèmes qui seront enfin également abordés et résolus au sein du gouvernement. Voilà pour quoi l’UDC s’engage.
Ueli Maurer a été condamné à lutter seul pendant des années au sein de notre gouvernement. Mais voilà qu’une nouvelle ère commence. Avec Guy Parmelin, Ueli Maurer pourra compter sur un collègue au sein du Conseil fédéral, qui sait garder les pieds sur terre. Guy Parmelin est solidement enraciné dans sa région en tant que paysan et vigneron, fin connaisseur des dossiers et loyal envers son parti, tout en faisant preuve d’une personnalité collégiale et affable. Après Ruedi Minger et Paul Chaudet, il est le troisième paysan à faire son entrée dans le gouvernement de notre pays. L’UDC en ressent de la fierté et de l’humilité à la fois, car, il ne faut pas l’oublier, notre parti est issu historiquement du Parti des paysans, artisans et bourgeois (PAI).
Je souhaite également de tout cœur à notre nouveau conseiller fédéral qu’il reste, tout comme son collègue Ueli Maurer, proche du peuple et attaché à ce dernier. C’est là en effet la clé d’une croissance de notre parti en Suisse romande, semblable à celle qu’il connaît en Suisse alémanique. Vue sous cet angle, cette élection est donc le sésame pour la croissance ultérieure de notre parti.
Il me reste à vous souhaiter, chers membres de l’UDC, chères lectrices et chers lecteurs de notre journal Franc-parler, de belles et joyeuses fêtes de Noël ainsi qu’une fructueuse nouvelle année 2016.