Moratoire dans l’asile et contrôles aux frontières!
Accepté sans le moindre esprit critique par le Conseil des Etats, le projet de réforme de la conseillère fédérale Sommaruga n’apporte pas une seule solution au chaos qui règne actuellement dans le secteur de l’asile. Il est strictement inutile contre l’augmentation massive de migrants économiques.
Les représentants du groupe parlementaire UDC ont fait lors de la séance de la Commission des institutions politiques du Conseil na-tional (CIP-CN) des 29 et 30 juin 2015 une proposition de non-entrée en matiè-re sur le projet de restructuration du secteur de l’asile. La ministre en charge de ce dossier et les responsables qu’elle a nommés ont complètement échoué dans leur tâche. Malgré la législation en vigueur, ils ont été incapables de gérer correctement le secteur de l’asile dans l’intérêt de la population suisse. Des migrants économiques, des immigrants clandestins et autres délinquants mènent les autorités suisses par le bout du nez, provoquent des coûts par milliards de francs à la charge des contribuables suisses et compromettent la sécurité de notre pays.
La réforme Sommaruga renforce les effets contreproductifs et les problèmes du système actuel. Aujourd’hui déjà, un nombre totalement disproportionné de demandes sont acceptées et les personnes dont la demande a été rejetée sont en grande partie „admises provisoirement“. C’est dire qu’en réalité elles peuvent rester définitivement en Suisse. Les requérants qui pourraient et qui devraient être renvoyés ne le sont pas, car la responsable du DFJP se moque complètement de l’exécution des décisions. Au lieu d’appliquer fidèlement la révision de la loi sur l’asile voulue par le peuple suisse (refus de l’asile aux prétendus objecteurs de conscience érythréens et installation des requérants récalcitrants dans des centres spéciaux), Madame Sommaruga préfère mettre à disposition des requérants un avocat gratuit, ce qui augmentera encore une fois le coût de l’asile et rendra la Suisse encore plus intéressante pour les migrants de tous bords. Les premières victimes de cette mauvaise politique sont les cantons, les communes et finalement la population suisse.
Que faut-il faire?
En lieu et place de cette réforme contre-productive, la Confédération doit immédiatement imposer un moratoire en matière d’asile, donc refuser pendant au moins un an de reconnaître une demande d’asile et d’instaurer un contrôle systématique aux frontières. Le groupe parlementaire UDC a déposé une mo-tion dans ce sens durant la dernière ses-sion d’été.