Intégration institutionnelle dans l’UE, pourquoi faire ?
Le Conseil fédéral et l’Union européenne planchent sur un accord-cadre qui intégrerait institutionnellement la Suisse à l’UE et nous contraindrait à reprendre automatiquement le droit européen et ses évolutions. L’UDC est le seul parti à lutter énergiquement contre cette adhésion qui n’ose pas dire son nom.
Dans le cadre d’un «accord cadre institutionnel», le Conseil fédéral et l’UE veulent provoquer le rattachement de la Suisse à l’UE. La Suisse devrait impérativement appliquer le droit de l’UE et se soumettre à la juridiction de la Cour européenne de Justice. Ça s’appelle un traité colonial, par lequel un Etat dominé promet d’appliquer sur son sol le droit d’un autre. Pour la Suisse, ce serait la fin de notre indépendance mais aussi la chute de notre place économique, prospère grâce au droit suisse qui est plus favorable aux entreprises et à l’emploi.
Déferlement programmé de réglementations
«L’intégration européenne n’a jamais été axée sur la seule européanisation de l’économie, mais a toujours poursuivi avant tout des buts sociopolitiques.» Cette déclaration du professeur en droit Eberhard Eichenhofer devrait nous mettre la puce à l’oreille. Se rapprocher davantage de l’UE signifierait devoir adapter nos standards sociopolitiques à ceux de l’UE. Un accord-cadre institutionnel ferait déferler sur la Suisse une vague de réglementations sans précédent. Car l’adaptation dynamique au droit européen signifie toujours plus de règles, la police des salaires dans les entreprises, un droit du travail rigidifié d’en haut, des dictats administratifs, des quotas, des responsabilités solidaires, une liberté qui fout le camp.
Si les emplois poussent comme des champignons du côté suisse de la frontière plutôt que du côté européen, c’est manifestement que le droit suisse est plus favorable à l’économie.
Qui voudrait appliquer en Suisse des règles qui ont démontré partout qu’elles aboutissaient à plus de chômage ?