Oui à FORTA – Oui au désembouteillage
Le 12 février 2017, nous voterons sur la création d’un fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA). Le Conseil fédéral et le Parlement l’ont approuvée. Le but est le financement à long terme des routes nationales, l’élimination des goulets d’étranglement sur les routes les plus importantes et le soutien financier de projets portant sur le trafic d’agglomération.
FORTA assure le financement pour l’aménagement, le fonctionnement et l’entretien de nos routes. Etant donné que le rail dispose déjà d’un tel fonds avec le FAIF, la création d’un fonds pour les routes est clairement soutenu au niveau politique. Nous mettons ainsi sur le même pied d’égalité la route et le rail.
De plus en plus de bouchons en raison de la mobilité croissante et de l’immigration
Celui ou celle qui circule sur une route, qu’il soit conducteur de voiture, de camion, de moto ou de vélo, perçoit au quotidien que le trafic a énormément augmenté ces dernières années. Les heures de bouchons augmentent chaque année. Depuis 2009, les embouteillages ont même doublé sur nos autoroutes. Et les colonnes de voitures ne cessent de s’allonger dans les villes et les agglomérations. Personne ne conteste qu’il faut impérativement et rapidement investir dans les routes nationales ainsi que dans les routes cantonales. FORTA devrait donc permettre d’assurer le financement afin de terminer le réseau de routes nationales, d’éliminer les goulets d’étranglement et réaliser des projets de routes importants. La création de ce fonds de financement des routes permettra ainsi à la Confédération de garantir le financement à long terme du développement des infrastructures.
De l’argent des usagers de la route pour les usagers de la route
Le fonds est notamment financé par des recettes à affectation obligatoire tirées de l’impôt sur les automobiles. Actuellement, les recettes d’un montant de quelque 400 millions proviennent de la caisse générale de la Confédération. Tous ces millions finissent désormais dans les caisses du FORTA et profiteront ainsi vraiment aux usagers de la route. A cela s’ajoutent une partie de l’impôt sur les huiles minérales (environ 10 pour cent de plus qu’actuellement) ainsi que les recettes provenant de la vignette autoroutière.
Le seul bémol à relever est une augmentation de l’impôt sur les huiles minérales, qui s’en trouve majoré de 4 centimes par litre, augmentation que l’UDC n’a pas pu empêcher. Cela étant, cette hausse est nécessaire pour garantir un financement solide du FORTA. A partir de 2020, les voi-tures électriques devront enfin elles aussi s’acquitter d’une taxe, étant donné que ces dernières utilisent également l’infrastructure routière. Ce type de véhicule n’a pas dû participer aux coûts jusqu’ici.
Un oui à FORTA est important pour notre pays
Pour adapter en permanence notre réseau routier à son utilisation croissante et éliminer les goulets d’étranglement sur les routes nationales et dans les agglomérations, il faut créer le FORTA. Une extension supplémentaire des routes est nécessaire de toute urgence pour la société, l’économie, le commerce et, bien évidemment, le tourisme.
Il faut donc dire OUI à FORTA le 12 février 2017 afin que le réseau routier suisse puisse être entretenu et aménagé de telle sorte qu’il réponde aux besoins des usagers, pour éliminer les goulets d’étranglement et décharger ainsi les agglomérations et les villes, pour renforcer les régions rurales et périphériques, et éviter à l’économie, aux PME et aux citoyennes et citoyens de longues et coûteuses heures d’embouteillage.