Journal du parti Franc-parler janvier 2016

Ne relâchons pas nos efforts!

En 2010, le peuple suisse décidait que les étrangers criminels devaient être renvoyés de notre pays.

 
En 2010, le peuple suisse décidait que les étrangers criminels devaient être renvoyés de notre pays. Les votants se sont prononcés en faveur de quelque chose qui est une évidence. En effet, celui qui se trouve en Suisse en qualité d’hôte doit également se comporter comme tel. Celui qui toutefois sombre dans la délinquance n’a rien perdu chez nous et doit donc retourner dans son pays d’origine. Qu’il s’agisse d’un meurtre ou d’un homicide, d’un viol, d’un cambriolage ou d’une fraude sociale, de tels criminels étrangers mettent en danger la sécurité de la population suisse et doivent être expulsés du pays.    

Mais au lieu de mettre en œuvre sans attendre la volonté populaire, la ministre de la justice, Cornelia Sommaruga (PS), a fait traîner les choses en longueur pour finir devant le Parlement avec ce qu’il est convenu d’appeler la clause de rigueur. Selon la volonté des autres partis, le juge doit pouvoir – sur la base des circonstances personnelles de l’auteur de l’acte délictueux  – juger de cas en cas si un étranger criminel doit effectivement être renvoyé. Or c’est exactement cela que le peuple suisse a refusé en 2010 déjà avec le contre-projet à l’initiative sur le renvoi des étrangers criminels.

Nous sommes tous appelés à réagir avec résolution. Les autres partis, des organisations, des médias et même certains juges s’activent contre notre initiative. C’est encore et toujours la protection des criminels qui semble être primordiale ici et l’on ne pense pratiquement jamais aux victimes. Il faut plus que jamais avoir une vision claire de la situation. Donnons-nous donc les moyens pour l’avenir, car les problèmes liés aux criminels étrangers vont augmenter et non pas diminuer. Ce qui est arrivé la nuit de la Saint Sylvestre à Cologne se passe également chez nous à échelle égale ou plus petite. Des zones de non-droit émergent et l’on provoque et exploite de plus en plus une société qui se veut tolérante.  

L’initiative de mise en œuvre relative au renvoi effectif des étrangers criminels  doit recevoir un OUI clair et net dans les urnes, faute de quoi nous ne serons pas plus avancés qu’il y a 5 ans. Je vous remercie de votre indéfectible soutien.

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par l’auteur
UDC conseiller national (SG)
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