Où loger les migrants ? Les genevois doivent avoir le dernier mot!
par Marc Fuhrmann, président UDC Genève, Hermance (GE)
Des migrants près de chez vous? L’afflux massif de migrants met les cantons sous pression pour les loger. De nouveaux centres dans nos communes ? Donnons la voix aux habitants qui sont pour l’heure muselés et sans droit de recours.
La Confédération met sous pression les cantons pour héberger les milliers de migrants entrés en Suisse récemment. Les autorités cantonales forcent alors les communes à accepter la construction de centres de requérants sur leur territoire. Sans égards pour la sécurité et la qualité de vie des habitants en général, pour les femmes et les enfants en particulier. Les possibilités d’opposition sont faibles et les résidents mis devant le fait accompli. De plus, les autorisations de construire sont délivrées avec une vitesse particulièrement inhabituelle, quelle surprise !
Migrants qui durant les premiers six mois de 2016 ont commis 142’500 crimes en Allemagne en hausse de 40% par rapport à 2015… combien chez nous ?
Les habitants sont mis devant le fait accompli : c’est inacceptable !
Deux projets déposés
L’UDC genevoise a déposé en novembre deux projets de loi constitutionnelle visant à redonner aux habitants des communes le droit de s’opposer à ces installations décidées par le Conseil d’Etat.
Le premier projet implique dans la Constitution cantonale l’obligation de soumettre au corps électoral communal chaque construction nouvelle destinée aux migrants. Le second propose d’exempter les communes visées par des centres de « requérants » avec une indemnité monétaire, proche de ce que la commune d’Oberwil-Leili a instauré récemment.
Des centres d’accueil imposés à la population n’aideront en rien les migrants à s’intégrer. Il revient à la Confédération de revoir avec rigueur et vigueur quels sont les vrais requérants et lesquels sont des migrants économiques. Afin d’en réduire substantiellement leur nombre.
Ces projets de loi permettront aux communes de décider si elles sont prêtes à accueillir des centres de migrants, ou alors de soutenir l’accueil financièrement.
Le dernier mot aux résidents
Les riverains et résidents doivent avoir le dernier mot sur des infrastructures qui changeront de façon substantielle leur vie quotidienne et surtout leur sécurité. Nous sommes grâce à la gauche bien loin de l’époque ou un requérant d’asile respectait toute loi de notre pays et tentait de s’intégrer au plus vite.
Demain cette même gauche demandera aux indigènes de prendre des cours d’intégration… !