Journal du parti Franc-parler septembre 2016

Une réforme fiscale nécessaire pour les entreprises

Suite au référendum de la gauche, la réforme de l’imposition des entreprises III sera soumise au peuple, probablement en février 2017. La concurrence internationale en matière de fiscalité des entreprises est rude. Pour maintenir son attrait pour les entreprises sur le plan international, la Suisse doit adapter ses pratiques en matière d’imposition. Tous les partis bourgeois, le Conseil fédéral et les gouvernements cantonaux font front commun pour défendre la réforme de l’imposition des entreprises III  –  et ainsi sauver des emplois.

Grâce à ses règles spéciales pour les sociétés internationales, l’imposition suisse des entreprises est aujourd’hui parmi les plus avantageuses en comparaison internationale. Cela profite non seulement aux entreprises, mais aussi à la population suisse : d’une part, les entreprises soumises à un régime spécial rapportent à la Confédération près de la moitié des recettes de l’impôt sur le bénéfice, soit environ 5 milliards de francs. D’autre part, elles fournissent de nombreux emplois. 24 000 entreprises concernées totalisent 150 000 collaborateurs. Pour pouvoir préserver ces emplois et les recettes fiscales correspondantes, nous avons besoin de la réforme de l’imposition des entreprises III (RIE III).

Les PME sont les grandes gagnantes de la réforme
Les PME suisses ont tout à gagner de la RIE III, car beaucoup de cantons prévoient une baisse de leurs taux d’imposition du bénéfice. Dans le canton de Vaud, 87% des votants ont accepté que le taux d’impôt sur le bénéfice baisse de 21,7 à 13,8%. À Zurich, Saint-Gall et Bâle également, il est prévu une baisse significative de la charge fiscale pour les entreprises. C’est pourquoi les artisans et entrepreneurs sont eux aussi favorables à la RIE III.

Le PS compromet des emplois et la prospérité
Avant même que le Parlement ne mette la touche finale au projet, le PS avait déjà annoncé le référendum. Un rejet du projet entraînerait une perte de recettes fiscales chiffrée en milliards et une brusque hausse du chômage. Les coûts devraient être supportés par la classe moyenne suisse et les PME indigènes, sous forme de hausses d’impôts. C’est pourquoi il n’est pas surprenant que de nombreux membres d’exécutifs cantonaux de gauche soutiennent la RIE III contre leur propre parti.

Les réformes fiscales apportent des recettes supplémentaires
Les précédentes réformes fiscales incluant des baisses d’impôts pour les entreprises ont toujours entraîné à moyen terme une hausse des recettes fiscales aux niveaux fédéral et cantonal (voir schéma). On peut également s’attendre à ce que la RIE III se traduise par une évolution positive des recettes fiscales. C’est pourquoi l’UDC, mais aussi les milieux économiques, le Conseil fédéral, les cantons et tous les partis bourgeois soutiennent la RIE III.

 

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par l’auteur
UDC La direction du parti (ZG)
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