Pas de communautarisme dans notre armée!
La publication d’une photo montrant des recrues en uniforme suisse avec un badge à l’effigie d’un héros albanais et le drapeau albanais a suscité une émotion justifiée. Se pose en effet la question de savoir si l’armée suisse est encore… suisse.
Le port d’un tel badge est évidemment interdit. Les soldats concernés semblent avoir été punis disciplinairement. Soit. Il n’empêche que ce nouvel incident n’est hélas pas isolé. Il s’inscrit dans le prolongement de semblables démonstrations de fidélité à un pays qui n’est pas le nôtre: des soldats «suisses» posaient ainsi fièrement en uniforme de notre armée avec le drapeau albanais ou encore en faisant le signe bien connu de l’aigle à deux têtes.
Contrôler l’intégration
En pleine campagne sur la naturalisa-tion des étrangers de la 3ème génération, voilà un sacré caillou dans la chaussure d’Ada Marra ! Voilà aussi bien écorné le mythe qu’on deviendrait suisse par le simple écoulement du temps!
Cette montée du communautarisme, qui touche évidemment aussi la 3ème génération, soulève une question essentielle: la loyauté de ces soldats.
L’armée française a déjà connu des situations où des unités composées de musulmans refusent de combattre leurs « frères ». Chez nous, on a connu et on connaît encore des sections albanaises commandées en albanais par des soldats d’origine albanaise; que feront-ils s’ils sont engagés à notre frontière pour endiguer l’invasion migratoire ?
Alourdir les sanctions
Le dernier incident, celui de la «Section Shipi», montre que les précédents n’ont pas été suffisamment sanctionnés. Notre armée n’a pas pris la mesure du risque communautariste. Le temps est venu de le faire. On est Suisse ou on ne l’est pas, surtout à l’armée. Si l’on fait publiquement allégeance à un pays étranger, on n’a plus rien à faire sous notre drapeau !