2017 – une année clé pour l’indépendance de la Suisse
Je m’attendais à ce que l’incroyable arrogance qui a saisi, l’année écoulée, le Parlement, le Conseil fédéral et le Tribunal fédéral vis-à-vis de la majorité du peuple qui souhaite gérer les flux migratoires et de la Constitution, ne saurait être surpassée aussi rapidement. J’ai même pensé que, suite aux critiques émanant de vastes cercles, également hors UDC, contre cette violation de la Constitution, la politique pratiquée à Berne reviendrait aux valeurs éprouvées qui sont les nôtres et qui ont fait la force de notre pays, à savoir l’indépendance et la démocratie directe. C’est loin d’être le cas! La nouvelle présidente de la Confédération, Doris Leuthard a clairement fait savoir dans le cadre de sa prise de fonction que le Conseil fédéral présentera au Parlement, en 2017, un accord-cadre institutionnel qu’il veut conclure avec l’UE. Comme on le sait, l’appétit vient en mangeant.
Après que la volonté populaire a été sapée dans le domaine de la migration, voilà que le Conseil fédéral veut procéder hardiment et enterrer la démocratie directe en se rapprochant de l’UE. De quoi s’agit-il en fait? Dans tous les domaines où la Suisse entretient des relations bilatérales avec l’UE, le droit suisse doit être automatiquement adapté lorsque le droit européen l’est. Dans le cas d’un éventuel référendum, les mesures compensatoires de l’UE, à savoir des sanctions, pourront être prises à l’encontre de la Suisse tandis qu’en cas de conflits, ce sera la Cour de justice de l’UE qui statuera, à quoi il faut encore ajouter de nouvelles contributions financières annuelles à la cohésion européenne. L’UDC fera tout pour empêcher ce contrat de capitulation de voir le jour. Et ce non seulement dans le but de gérer soi-même la migration, mais, plus fondamentalement, pour conserver l’indépendance de la Suisse, sa démocratie directe et le modèle qui a fait son succès. L’année 2017 sera une année clé pour le futur de notre pays.