La Suisse indépendante et l’Union européenne
Discours tiré de l’assemblée des délégués du 14 janvier 2017 au Châble (VS)
I. 2017, année clé
Durant cette année 2017 les fossoy-eurs de la Suisse libre s’acharneront plus que jamais à miner les fondements qui font le succès de notre pays. Qui sont-ils, ces fossoyeurs de la Suisse? Il est temps de les mon-trer du doigt: la majorité du Conseil fédéral et du Parlement, de grandes parties de l’administration fédérale, les gestionnaires des groupes internationaux et les dirigeants syndicalistes.
S’il en va selon la volonté de cette funeste alliance, la Suisse sera rattachée en 2017 à l’UE. L’indépendance et l’autodétermination de la Suisse seront systématiquement minées et finalement supprimées. La neutralité armée sera écartée. L’économie de marché et le marché du travail libéral seront sacrifiés sur l’autel du "bilatéralisme" dans son acception la plus mensongère.
II. Les piliers essentiels de l’Etat suisse
Mesdames et Messieurs,
si la Suisse se porte aujourd’hui
mieux que d’autres pays, c’est parce que son Etat repose sur quelques piliers solides. Les voici, ces fondements de notre pays:
- une indépendance non négociable;
- une autodétermination par le biais de la démocratie directe: conformément à la Constitution fédérale, le peuple est le souverain de l’Etat;
- la neutralité permanente et armée grâce à laquelle la Suisse vit depuis plus de 150 ans dans la paix et la liberté;
- l’autonomie des cantons et des communes qui passe avant le pouvoir centralisateur de la Berne fédérale;
- l’économie de marché libérale qui s’oppose à l’expansion désastreuse du "socialisme".
Mesdames et Messieurs, ouvrons les yeux: le Conseil fédéral, la majorité du Parlement et le Tribunal fédéral s’écartent de plus en plus de la volonté du peuple; ils minent l’autodétermination du peuple pour céder le pouvoir à des autorités étrangères.
Désormais la majorité du peuple et des cantons peut décider ce qu’elle veut; de toute manière les trois pouvoirs de l’Etat se moquent complètement de la volonté du souverain constitutionnel. Et ne croyons pas qu’ils agissent par faiblesse: ces violeurs de la Constitution fédérale sont animés par des intentions profondément malfaisantes.
III. Les piliers pourris de l’UE
Mesdames et Messieurs, nous autres Suissesses et Suisses, nous ne sommes pas prêts à renoncer au caractère particulier de notre pays. Nous n’avons honte ni de notre succès, ni de notre régime étatique plus efficace que celui d’autres pays. Un sentiment de honte serait surtout déplacé face à l’UE.
Qu’est-ce que c’est en réalité, cette UE? En résumé, c’est l’exact contraire de la Suisse. L’UE est une construction centralisatrice et marquée par la bureaucratie, par des politiciens professionnels et des fonction-naires. Dans l’UE, ce sont les politiques qui décident. Le peuple n’a pas voix au chapitre. Des concepts totalement à côté de la réalité comme la libre circulation des personnes, Schengen/Dublin, une culture de bienvenue à l’égard de tout le monde et de n’importe qui, etc. ont fait la preuve douloureuse de leur inefficacité. L’UE est et restera une erreur de construction intellectuelle.
Non, Mesdames et Messieurs, l’UE et la Suisse sont incompatibles. La Suisse est indépendante et autodéterminée ou elle n’est pas. Si la Suisse devient comme l’UE, elle n’est plus la Suisse.
Les citoyennes et citoyens suisses veulent emprunter leur propre voie. Voilà pourquoi ils ont refusé l’adhésion à l’EEE/UE, voilà pourquoi ils ont accepté l’initiative contre l’immigration de masse, l’initiative pour le renvoi des étrangers criminels, l’initiative contre les minarets, pour ne citer que ces quelques exemples. Le peuple s’oppose à une classe politique arrogante, mais celle-ci refuse de l’admettre et n’hésite pas, dans son obstination méprisable, à violer la Constitution et la loi.
IV. 2017: non à l’éviction du souverain
L’UDC est le seul parti de Suisse à se battre sans compromis pour la liberté, la prospérité, la paix et la qualité de la vie en Suisse.
2017 sera l’année des grands défis pour l’UDC:
- Il faudra empêcher en 2017 l’accord-cadre institutionnel avec l’UE, donc s’opposer à la suppression de la démocratie directe et de l’autodétermination de notre pays. Nous ne voulons pas de juges étrangers!
- Il ne faut laisser aucune chance en 2017 à l’initiative RASA ou à un éventuel contreprojet.
- En 2017 il faudra couper court à la priorité du droit international sur le droit du peuple et des cantons. Il s’agira de faire accepter l’initiative pour l’autodétermination!
- L’UDC sera en 2017 le seul parti à se battre pour un marché du travail libéral puisque tous les autres partis ont voté contre ce principe durant la dernière session parlementaire de décembre.
- La nouvelle stratégie énergétique, une énorme et inutile machinerie bureaucratique, devra être enterrée en 2017. La nouvelle loi sur l’énergie prévoit des dépenses supplémentaires de 150 à 200 milliards de francs. Il faut mettre fin à cette folie aux frais des citoyennes et des citoyens.
Une célèbre chanson en allemand dit:
« Qui doit payer?
Qui a autant d’argent,
qui a autant de fric, de fric –
qui a autant d’argent? "
"Les citoyens doivent payer –
ont-ils donc tant d’argent?
les citoyens donnent leur fric, fric
jusqu’à ce qu’ils n’aient plus d’argent! »
V. La résistance est un devoir
Mesdames et Messieurs,
l’UDC est malheureusement le seul parti qui se bat encore pour une Suisse performante, libérale et où il fait bon vivre.
Retroussons nos manches et mettons-nous au travail!