Séminaire des cadres de l’UDC à Bad Horn
Le premier week-end de janvier s’est déroulé une nouvelle fois le traditionnel séminaire des cadres de l’UDC, à Bad Horn sur le lac de Constance. Cette édition était consacrée aux thèmes de l’Islam, de la migration et des impacts de ces derniers sur notre pays. Outre d’intéressants exposés, les participants ont eu l’occasion de discuter avec nos deux conseillers fédéraux. Après un état des lieux proposé par le responsable de la stratégie, le président du parti a résumé et réparti les mandats pour notre combat politique de cette nouvelle année.
Le célèbre reporter de guerre Kurt Pelda a montré dans un premier exposé impressionnant à quel point la situation générée par le conflit en Syrie continuera à être volatile. L’intervention de l’Iran ainsi que l’instabilité croissante en Turquie comportent le risque de se voir traduites à nouveau par une migration croissante vers l’Europe.
Des islamistes radicaux dans les mosquées suisses
Dans son deuxième exposé, Pelda donne des exemples concrets d’Islamistes radicaux qui sont déjà actifs dans certaines mosquées de notre pays. Nombre de ces extrémistes trouvent leurs moyens de subsistance dans nos assurances sociales. L’intervenant a également critiqué à juste titre la valse hésitation de nos autorités ainsi que leur manque de coordination; il a notamment exigé une interdiction du financement des mosquées depuis l’étranger.
Pour conclure sur ce point, le conseiller national Walter Wobmann a montré huit mesures politiques qu’il est nécessaire de mettre en place de toute urgence pour établir les limites qui s’imposent. Nos deux conseillers fédéraux ont conclu la première journée et ont répondu aux questions des participants.
Les requérants d’asile à l’aide sociale toute leur vie
Le deuxième jour, la parole a été donnée à la conseillère nationale Barbara Steinemann, qui s’est exprimée sur les coûts sociaux qui échappent à tout contrôle, notamment dans les communes. On peut partir du principe que jusqu’à 80% des bénéficiaires de l’aide sociale font partie de populations issues de la migration. Tandis que les coûts de l’aide sociale ont augmenté de près de 70% ces 10 dernières années, la durée moyenne de la perception de cette aide et les coûts par cas échappent à tout contrôle. En profite une industrie sociale aussi chère que surdimensionnée. Il faut donc empêcher à l’avenir que des requérants d’asile profitent de l’aide sociale durant toute leur vie comme c’est le cas aujourd’hui, il faut mettre en place des contrôles plus sévères des abus et les communes doivent retrouver davantage de compétences dans ce domaine.
Les bilatérales ne procurent aucun avantage mesurable pour les citoyens
Pour terminer, le journaliste économique Florian Schwab nous a présenté son étude sur les avantages que le citoyen tire des bilatérales. S’appuyant sur des faits clairs et précis, il a montré que les accords bilatéraux I passés avec l’UE n’avaient entraîné pratiquement aucune augmentation du bien-être, mais qu’ils se sont traduits en revanche par une immigration extrêmement importante. Les bilatérales n’ont donc généré ni une croissance mesurable du PIB par tête d’habitant, ni leur abandon ne signifierait-il de sérieux problèmes pour notre économie. Schwab s’est également appuyé sur l’exemple de la Grande-Bretagne pour renforcer son propos: alors que l’on prédisait que la sortie du pays de l’UE allait entraîner une récession et des coûts élevés pour les citoyens, il s’avère aujourd’hui que l’économie britannique a même connu une croissance plus rapide qu’avant le Brexit.
L’année 2017 sera décisive pour garantir l’indépendance
Christoph Blocher a conclu cette journée en dressant un état des lieux stratégique. L’année 2017 sera une année décisive pour empêcher l’adhésion à l’UE et garantir notre indépendance. Le président Albert Rösti a rappelé quant à lui la promesse de la campagne 2015, promesse qui est toujours d’actualité pour que la Suisse continue à rester notre patrie libre.