Peu de jobs pour les migrants africains
Le nombre de demandes d’asile, qui a certes légèrement reculé depuis l’année record 2015, reste trop élevé (voir graphique). Les chiffres ne sont pas près de baisser, car la Suisse reste trop attrayante pour les réfugiés économiques à la recherche d’une vie meilleure.
Dans son édition du 23 mai 2017, le journal allemand «Bild» a cité des extraits de rapports confidentiels d’organes de sécurité allemands, selon lesquels près de six millions de personnes s’apprêteraient à gagner l’Europe. La moitié se trouverait sur la côte méditerranéenne, en Afrique du Nord. Tout indique un exode massif de différentes régions d’Afrique vers l’Europe.
Faux espoirs et attentes
Cet exode n’est guère motivé par une persécution personnelle, la famine ou la guerre, mais s’explique plutôt par l’absence de perspectives et d’opportunités dans les États d’origine (raisons économiques), mais aussi par un réseau de passeurs efficace et en plein essor. Les candidats à la traversée, souvent jeunes, ont entendu tant de promesses qu’ils se font une idée totalement fausse de la Suisse et de l’Europe. La plus grande erreur est l’espoir d’une place de travail en Suisse.
Pas de demande sur le marché du travail
Le marché suisse du travail est déjà surchargé d’Européens entrés dans notre pays par la voie de la libre circulation des personnes (plus de 800’000 net ces 10 dernières années). Parmi les ressortissants de pays tiers, le chômage en Suisse dépasse déjà 15 pour cent.
Plutôt que de s’occuper enfin du nombre croissant de chômeurs de plus de 50 ans, le Conseil fédéral entend à présent offrir du travail à des réfugiés qui n’ont souvent aucune formation professionnelle, voire scolaire (cf. communiqué de presse de l’UDC https://www.udc.ch/actualites/communiques-de-presse/le-conseil-federal-transforme-la-preference-nationale-en-preference-etrangere/). Cette politique passe mal et engloutit des millions de francs, sans effet significatif.
Prendre les problèmes à la racine
Ceux qui veulent faire quelque chose contre l’explosion des coûts du secteur de l’asile doivent prendre le problème à la racine et juguler le flux de faux requérants d’asile. C’est pourquoi l’UDC a déposé au cours de la session spéciale et la session d’été 2017 une vingtaine d’interventions visant à préserver la Suisse à long terme des demandes d’asile excessives et des milliards de francs qu’elles nous coûtent. Exemples :
• 17.424 Extinction du droit d’asile en cas de voyage à destination du pays d’origine
• 17.3392 La police militaire en soutien du Corps des gardes-frontières
• 17.3535 «Assurance-maladie light» pour les personnes dont le statut de séjour est précaire
• 17.3381 Politique d’asile. Une solution aux frais médicaux
• 17.3454 Détermination de l’âge des requérants d’asile mineurs non accompagnés et pratique en matière de regroupement familial
• 17.3441 Pour une participation de la Suisse à la création de centres de procédure d’asile en Afrique du Nord, via Frontex (ou une autre organisation)
• 17.1038 Endiguer la migration illégale et l’explosion des coûts dus à l’asile