Encore une pleine mobilisation contre la loi sur l’énergie
La votation fédérale du 21 mai portera sur la question de savoir si l’ensemble du secteur énergétique doit ou non être planifié à l’excès et mis sous contrôle étatique, avec un fouillis de règles, obligations et interdictions, quantité d’impôts et taxes, et des subventions réparties de façon absolument injuste, comme dans les anciens systèmes communistes. L’épaisseur du manuel d’explications, avec ses 66 pages, et les 78 articles de la nouvelle loi sur l’énergie prouvent à eux seuls que l’État veut ici restreindre massivement la liberté et l’autodétermination des familles, propriétaires de logements, automobilistes, artisans, entrepreneurs et agriculteurs.
Quelques exemples :
- La loi (art. 3) prévoit que les familles et les PME économisent 43% de la consommation énergétique totale en seulement 18 ans (électricité, mazout, essence, diesel, gaz). Cela passera impérativement par de lourds investissements dans les bâtiments et véhicules, avec à la clé une perte de qualité de vie. L’État y contraindra ses citoyens et citoyennes par une forte hausse des taxes et impôts sur l’énergie, à peine la loi acceptée.
- Les familles et les PME devront acheter de nouveaux compteurs électriques (« compteurs intelligents »), afin que l’entreprise électrique et, derrière elle, l’État puissent contrôler précisément qui consomme combien de courant et pour quoi. Cela permettra à l’État d’introduire les mesures coercitives nécessaires en cas de consommation excessive. Il s’agit là d’une invasion inacceptable de notre sphère privée.
- Une fois la loi sur l’énergie acceptée, Confédération et cantons déclareront obligatoire le certificat énergétique des bâtiments (CEB), qui inclut l’efficience énergétique des bâtiments et les éventuelles mesures d’économie d’énergie. En cas de rénovation, les propriétaires d’immeubles seront contraints, qu’ils le veuillent ou non, à intégrer de nouvelles énergies renouvelables, par exemple en installant des panneaux solaires sur le toit. Les chauffages au mazout seront interdits dès 2029.
Tout cela au prix d’une moindre sécurité de l’approvisionnement électrique, car les cellules photovoltaïques et turbines éoliennes ne produiront pas d’électricité si le soleil ne brille pas ou s’il ne vente pas. Au contraire, les quelque 1000 turbines éoliennes prévues défigureront nos paysages de la façon la plus crasse. Conclusion : Rejetez ce paquet d’attrapes, que personne ne comprend, le 21 mai et incitez toute votre famille et tous vos amis à faire de même.