Préparons le combat pour nos droits et nos libertés!
Le 25 avril, le Conseil des ministres de l’UE, après le Parlement européen le 14 mars, a adopté une révision de la directive UE sur les armes. A cause de l’accord de Schengen, nous avons maintenant 2 ans pour réviser en conséquence notre loi sur les armes.
Tout indique hélas que Mme Sommaruga, qui ne nous a pas défendus à Bruxelles, fera la « bonne élève ». Nous devons donc nous attendre, entre autres, à
- un registre des armes (refusé par le peuple en 2011) accessible aux Etats de l’UE
- des durcissements considérables du droit d’acquérir et de détenir des armes qui toucheront aussi les armes d’ordonnance (donc notre armée de milice) et nous transformeront en autant de présumés fous ou dangereux
- des confiscations sans indemnisation des armes devenues interdites
On se trompe de cible
Le prétexte (les attentats qui ont ensanglanté l’Europe depuis 2015) ne trompe personne. Les terroristes, qui se moquent des lois et qui se fournissent sur le marché noir, ne seront pas touchés. Les seules victimes seront les citoyens honnêtes détenteurs d’armes déclarées.
Déjà considérablement durcie en 2008 surtout, puis en 2015, notre loi sur les armes contient déjà tous les outils juridiques nécessaires à la lutte contre les abus et pour garantir la sécurité publique. Nous combattrons donc tout nouveau durcissement, surtout s’il nous est imposé par l’UE.
Au Parlement, où le combat paraît inévitable, j’ai constitué un Groupe interparlementaire pour un droit libéral sur les armes qui compte déjà une cinquantaine de parlementaires des deux conseils.
Défendre notre liberté
En parallèle, il s’agit de mettre en ordre de bataille les Suisses prêts à s’engager pour défendre leurs droits et leurs libertés. Pour cela, c’est le rôle de proTELL que de resserrer les liens avec toutes les organisations de tireurs, collectionneurs et chasseurs, les sociétés militaires ou encore l’ASIN. C’est avec cette grande coalition de Suisses libres que nous pouvons espérer, s’il le faut (et il le faudra presque à coup sûr), faire aboutir un référendum qui s’annonce inévitable et gagner ensuite devant le peuple.
Il en va de nos droits et de nos libertés.