Les recettes du PS sont inefficaces
Six années de social-démocratie au Département fédéral de l’intérieur (DFI) ont créé plus de dégâts qu’elles n’ont porté de fruits : aucun progrès n’est perceptible, si ce n’est une bureaucratie alourdie et une redistribution encore accrue.
Six ans de politique de la santé sous l’égide du PS n’ont en rien fait progresser la situation de notre pays. Les coûts continuent d’augmenter à une vitesse fulgurante. Les propositions socialistes de redistribution au détriment de la classe moyenne et de « simplification » du système de santé perdurent. On peut notamment citer les idées indéfendables de redécoupage des régions de primes et des décisions inexplicables de réduire les rabais pour les franchises les plus élevées.
Le problème principal de l’excès de prestations
Le problème non résolu de notre système de santé est l’excès de prestations. Près de 20% des prestations sont inutiles, lourdes, contreproductives. Un allègement serait profitable et nous ferait même du bien ! Cet excès de prestations est principalement dû à un développement incontrôlé dans les cantons, sur lequel la Confédération a fermé les yeux. Ce sont les cantons qui planifient les hôpitaux, établissent les listes, octroient les mandats de prestations et distribuent les autorisations aux prestataires habilités à facturer à la charge des payeurs de primes. Les cantons favorisent en outre les sur-offres de leurs hôpitaux en y investissant des milliards. Alors que dans l’économie libre, la suroffre entraîne une baisse des prix, elle conduit dans le système de santé à une multiplication des prestations inutiles à tarifs fixes. Depuis 15 ans, le secteur hospitalier ambulatoire des cantons est en progression fulgurante et constitue la principale raison des augmentations de primes (voir schéma).
Le payeur de primes, nouvelle vache à lait de la nation
Au lieu de mettre de l’ordre, la Confédération entend à présent conférer encore davantage de compétences aux cantons : le nouveau projet relatif à l’admission des médecins ne ferait qu’accorder à ceux-ci une marge de manœuvre la plus large possible, sans que les cantons ne doivent participer aux conséquences financières. Les idiots de l’histoire seraient une fois de plus les payeurs de primes, qui assument seuls les frais du secteur ambulatoire. Les cantons en revanche veulent uniquement régir, sans rien payer. Bilan : une amélioration passe toujours par un changement !