Nous sommes la Patrie !
Nos montagnes et nos lacs, le fromage et le cervelas, Guillaume Tell et notre démocratie. L’amour de la patrie est un sentiment aussi important que positif. La gauche a un rapport perturbé à la Suisse et nuit ainsi à notre pays.
La Suisse a sa propre histoire, elle est marquée par ses cultures, par ses traditions et les gens qui y vivent.
La Suisse est notre pays. Il n’y a pas de vivre ensemble sans émotions. Nos montagnes, nos lacs, nos vallées et nos paysages suscitent des émotions spécifiques. La patrie commence à petite échelle: dans la famille, dans le voisinage, dans le quartier, dans le village. Celui ou celle qui a un sentiment pour son environnement proche s’engage et assume une responsabilité au sein de la communauté.
La patrie, c’est la confiance. La patrie, c’est ce qui nous manque lorsque nous sommes à l’étranger. L’eau potable fraîche, le cervelas et l’aromat. Il est parfois utile de sortir pour comprendre ce que la patrie, ce que la Suisse signifient pour nous.
Mais il s’agit aussi des gens qui viennent chez nous. Quelle Suisse se présente à eux? L’intégration ne peut fonctionner si notre pays n’est pas conscient de représenter des valeurs claires. L’intégration doit avoir un but clairement défini: la Suisse est la patrie de toutes celles et ceux qui respectent les valeurs suisses et les vivent.
La gauche a un rapport équivoque à la patrie. Son rapport tourmenté à la Suisse nuit à notre pays ainsi qu’à l’intégration: celui qui ne se reconnaît pas lui-même dans la Suisse ne doit pas s’étonner de voir se former des sociétés parallèles parmi les migrants ou des courants extrémistes, comme par exemple l’islamisme. Celui ou celle qui regarde la partie comme le font la gauche et les Verts se précipite également dans l’Union européenne et détruit ainsi volontairement les bases de l’identité suisse.
Nous ne devons pas nous cacher. La Suisse n’a jamais adopté un nationalisme reposant sur le sol ou le sang. La Suisse n’a jamais été une monarchie, elle ne s’est jamais laissé séduire par un dictateur, pas plus qu’elle ne s’est laissé aveugler par les utopies mortelles du socialisme.
La Suisse a grandi, elle montre depuis des siècles sa volonté d’indépendance. Nous avons une participation démocratique du peuple, qui remonte aux débuts de la Confédération. Le message, profond, qui affirme l’autodétermination contre l’ingérence de l’étranger concerne tout un chacun, indépendamment de son origine. C’est là aussi que réside le rôle intégrateur de l’idée suisse. L’UDC défend sans concession cette idée aussi forte que puissante.